En état d'ivresse et à 176 km/h, il avait tenté d'échapper aux gendarmes : un Domératois (Allier) condamné
Un Domératois de 27 ans était jugé, ce jeudi 10 février, par le tribunal judiciaire de Montluçon (Allier), pour un grand excès de vitesse, un refus d’obtempérer et une conduite en état d’ivresse. Le tout, alors qu'il venait de récupérer son permis de conduire.
C'est pour plusieurs délits routiers qu'un Domératois de 27 ans était jugé, ce jeudi 10 février, par le tribunal judiciaire de Montluçon (Allier). Pour un grand excès de vitesse, un refus d’obtempérer et une conduite en état d’ivresse, alors qu'il venait tout juste de récupérer son permis de conduire après une annulation.
Une sanction que le prévenu a vite oubliée. Car le 29 octobre dernier, c’est à 176 km/h (167 km/h retenus), au lieu des 110 autorisés, que le Domératois a été contrôlé à Lamaids. « Je me dépêchais. Ma copine enceinte était toute seule et elle n’allait pas bien », explique-t-il à la barre du tribunal.
Il loupe un virage et perd le contrôle« C’est un excès de vitesse extrêmement important. Je ne suis pas sûre que vous tuer sur la route l’aurait beaucoup aidé », souligne la présidente avant de poursuivre.
« Les gendarmes vont vouloir vous arrêter, avec des effets lumineux et sonores. Ils vont se placer devant vous. Vous comprenez bien qu’ils veulent vous arrêter… »
Mais le prévenu indique « avoir pris peur » et, au lieu de s’arrêter, va accélérer. Pour, au final, louper un virage et perdre le contrôle de son véhicule.
Mais pas de quoi l’arrêter pour autant. « Vous vous plantez, heureusement sans tuer personne et sans vous blesser, et vous vous carapatez dans les champs… Vous vouliez aller où comme ça?? » Le prévenu confie avoir voulu rentrer chez lui avant de faire demi-tour pour « aller voir les gendarmes ».
« Vous êtes sûr?? Parce que vous allez donner une fausse identité. On a du mal à comprendre la logique… »
Trois précédentes condamnationsLa présidente relève également la consommation d’alcool du prévenu au moment des faits, ainsi que les trois précédentes mentions à son casier judiciaire pour des conduites sous l’empire d’un état alcoolique. « Vous avez un problème avec l’alcool?? », questionne la présidente. « Non, aucun. »
Mais toujours est-il que ce 29 octobre, le prévenu était encore sous le coup d’un sursis probatoire.
« Qu’est-ce qu’il faut faire?? Vous ne voulez rien comprendre?! Alors au bout d’un moment il y a une certitude : en prison, on ne vous retrouvera pas avec de l’alcool au volant. »
Laura Morel