Boris Orlhac refroidit la concurrence sur la Montée du puy de Dôme [tous les résultats]
Boris Orlhac n’a pas seulement lutté contre le parcours, mais surtout contre les fortes chaleurs, ce samedi, lors de la 47e Montée du Puy-de-Dôme. Il a rallié le Géant des Dômes après 15,5 km bouclés en 1h16’48’’.
Une cuisson à l’étouffée. Les courageux participants de la Montée du puy de Dôme ont fait face à des conditions climatiques extrêmes, ce samedi, sur les 15,5 km menant de la Place de Jaude au sommet du puy de Dôme à 1.465 m d’altitude. Il a fait chaud, très chaud sur Clermont-Ferrand. Un temps à s’installer en terrasse et à l’ombre.
Boris Orlhac s’est joué des difficultés et des 1.050 m de dénivelé positif, mais l’Auvergnat n’avait pas non plus le cœur à fanfaronner. Quand le thermomètre affiche quasiment 45 degrés à quelques mètres de la statue de Vercingétorix et encore 32 degrés au Temple de Mercure, cela exige une grande prudence.
L’ancien cycliste reconverti avec bonheur et réussite à la course à pied a fait montre de retenue tout au long de son périple bouclé en 1h 16’48’’. Il est parti sagement donc, mais cela ne l’a pas empêché de très rapidement se retrouver seul en tête sans jamais dépasser un certain seuil afin de pouvoir aller jusqu’au bout.
Seul au bout de la rue Blatin« C’est le pic de chaleur de la semaine, voire de l’année, constate le coureur du Clermont Athlé. J’ai géré du début à la fin. Je me suis retrouvé tout seul au bout de la rue Blatin et ensuite j’ai monté à mon tempo pour ne pas exploser. Quand on a court avec 39 degrés à l’ombre, on peut se mettre dans le rouge très vite et se retrouver à pied en un instant ».Il faisait près de 45 degrés lors du départ donné à 16 heures, rue Blatin. Photo Richard Brunel
Face à une chaleur marquante, il a fallu doser son effort, se protéger dans les parties découvertes et pleinement exposées au soleil pour pouvoir se montrer plus ambitieux dans les portions ombragées à partir du pied de la Voie romaine par exemple.
Une belle bataille pour décrocher les accessitsDerrière l’intouchable Orlhac, cela a davantage bataillé pour les accessits. Dans ce match à plusieurs, Romuald Bautista a eu le dernier mot (1h24’13’’), devant Arnaud Jaillard (1h25’47’’) et Axel Lagedamon (1h26’57’’). Un joli tir groupé. Du côté des féminines, Suzanne Trapenat a terminé première et 27e au scratch (1h52’21’’) sur 123 coureurs classés.
« Je suis dans une année de rodage, conclut Boris Orlhac, septième des championnats de France de course en montagne. J’apprends, j’ai encore beaucoup de lacunes en descente. Je vais travailler. Si je persévère ce sera une belle année 2023 ».