Bol d'Or: duel entre la Yamaha N.94 et la Suzuki N.2 à l'entame de la nuit
La Yamaha N.94 du GMT94, championne du monde en titre, et la Suzuki N.2 du SERT, vainqueur de l'édition 2016, luttaient pour la place de leader du 81e Bol d'Or dans les premières heures de la nuit samedi, sur le circuit Paul-Ricard du Castellet (Var).
A 22h00 locales (20h00 GMT), après sept heures d'une course qui n'a pas épargné certains des favoris, la moto N.94 était en tête pour 14 sec 346/1000, ce qui laissait présager une longue nuit de bagarre.
Les Honda N.5 du F.C.C. TSR et N.111 du team Honda Endurance Racing suivaient à respectivement 28 sec 185/1000 et deux tours. Dans la catégorie Superstock, la Kawasaki N.33 menait, neuvième au classement général provisoire, à cinq tours.
Malgré un début de week-end parfait récompensé par la pole position, la Kawasaki N.11 du SRC a été contrainte à l'abandon sur casse mécanique après seize tours en tête.
En dépit d'un départ hésitant, Randy de Puniet était parvenu à s'installer devant dans le premier tour pour creuser rapidement un écart de près de sept secondes, mais sa moto a montré des signes de perte de puissance après huit tours, précipitant son retour au stand.
La Yamaha N.7 du YART a elle aussi connu une série de déconvenues qui l'ont conduite à arrêter prématurément les frais.
Son pilote japonais Kohta Nozane a chuté vers 16h40, provoquant une brève neutralisation de la course. Visiblement éprouvé, celui-ci a été évacué pour des examens. Puis des ennuis mécaniques s'en sont mêlé en début de soirée.
En Superstock, la Yamaha Viltaïs Experience N.333, vainqueur de la Coupe du monde 2016-2017, n'était que 44e à 29 tours, après un arrêt forcé entre 19h00 et 20h00.
Un second pilote, Julien Millet (Yamaha N.96 du team Moto Ain CRT) a lourdement chuté peu avant 20h30, provoquant une nouvelle interruption de la course, et a été évacué sonné.
A noter, la présence rare d'une femme dans le top 10: Lucy Glöckner, huitième à cinq tours, au guidon de la BMW N.48.