Ces jeunes qui viennent en savoir plus sur l'aéronautique à Ailes et Volcans
Ils ont eu leur Brevet d’initiation aéronautique
Elle est repartie avec une médaille gravée Ailes et Volcans 2019 et signée Aubert et Duval, une vocation pour l’aéronautique qui se confirme, un grand sourire et bien sûr, son Brevet d’initiation aéronautique (BIA). Élève de troisième au collège Henri-Pourrat de Ceyrat (Puy-de-Dôme), Margot Lasset adore « regarder les avions » et voudrait devenir pilote.
Ce mercredi après-midi, comme 160 jeunes Auvergnats, la collégienne est venue chercher son diplôme à l’aérodrome d’Issoire-Le Broc. Et profiter de cette virée pour découvrir d’autres métiers ou tester différents ateliers, autour de l’aéronautique. « Les simulateurs étaient super, surtout celui du Mirage 2.000, encore plus réel. On s’y croyait vraiment », poursuit-elle.
Un diplôme qui se féminiseClaude Pojolat, coordonnateur académique du Comité d’initiation régional à l’aéronautique et au spatial, souligne : « On a tout de suite joué le jeu d’Ailes et Volcans car cela nous semblait intéressant pour des jeunes de découvrir le secteur. Cette année, il y a 500 lauréats du BIA. » Et de souligner un fait marquant : « Le nombre de filles est supérieur à la moyenne nationale. Elles représentent en Auvergne un lauréat sur cinq ».
Ailes et Volcans ? Aussi bien que le salon du BourgetÀ 17 ans, Cian Ligier ne compte pas s’arrêter là. « J’ai pu discuter avec des pilotes qui m’ont expliqué leurs parcours », explique la Clermontoise, qui rêve de piloter des avions de chasse. Entre expositions et rencontres, la journée a été bien remplie. « On est allés au Bourget (Au Salon international de l’aéronautique et de l’espace, NDLR) et c’était aussi bien. C’était très complet. »
L'armée de l'air en forceSous le hangar dédié aux activités ludiques, les lieutenants Simon et Antoine enchaînent les discussions avec les lycéens et collégiens présents sur le tarmac issoirien.« C’est génial de voir des jeunes qui sont motivés et qui se disent que c’est possible de devenir pilote », s’enthousiasme le premier. Les deux élèves pilotes de l’armée de l’air font partie des 25 militaires présents cette semaine pour Ailes et Volcans.
À Issoire, les militaires essaient de présenter cette grande diversité, à l’image de l’école de formation des sous-officiers de Rochefort-sur-Mer, absente l’an dernier. « Le pilote, c’est le fleuron mais il y a plein de gens autour pour que cela fonctionne. L’armée offre une capacité opérationnelle et une variété de métiers que l’on ne retrouve pas dans le civil », note Nathan, 18 ans, nouvel élève de l’école, venu partager son expérience avec des jeunes à peine moins âgés que lui.
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Toute la journée, les militaires se sont relayés pour expliquer aux lycéens et collegiens que chacun, quel que soit son profil, peut trouver sa place dans l’armée. « Il n’y a pas de différence et nous faisons tous partie d’une même famille », confirment les lieutenants Simon et Antoine.
Marielle Bastide et Maxime Escot