Jean-Michel Blanquer après l'annulation d'épreuves du bac à Clermont-Ferrand : « Il y aura des poursuites »
Invité de Questions politiques, dimanche 19 janvier, sur France Inter et franceinfo.fr, le ministre de l'Éducation nationale a annoncé qu'il y aurait « des poursuites pour ceux » qui sont à l'origine de l'annulation des épreuves du baccalauréat, samedi matin au lycée Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand.
« Samedi matin, les élèves sont arrivés pour composer. Il y avait leurs professeurs, il y avait tout ce qu'il fallait. Des éléments extérieurs sont venus, ont pratiqué de la violence puisque c'est de l'intrusion. C'est donc très grave et il y aura donc des poursuites pour ceux qui ont fait cela. Ils ont empêché les élèves de composer. »
« Une minorité radicale » qui cherche à instaurer « un mauvais climat »Le ministre a évoqué « une minorité radicale » qui cherche à instaurer « un mauvais climat » dans une académie ou les épreuves se passent de « manière tout à fait normale », à l'exception de ce lycée clermontois.
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« Vous dites, les gens sont contre. Mais pas tous, loin s'en faut. Que pensent, à votre avis, les élèves qui ont vécu cette violence, alors qu'ils s'étaient préparés, de personnes qui prétendent incarner quoi ? Le conservatisme, l'immobilisme, le fait que l'on ne change jamais rien... C'est comme cela que l'on entretient les inégalités. [...] Il n'y a pas d'unanimité, ni pour, ni contre. Il y a les gens qui voient bien que l'on est en train d'essayer : rehausser le niveau, et cela prend du temps. Et ceux qui sont pour l'immobilisme et qui ont des intentions politiques. »
Jean-Michel Blanquer a évoqué « des gilets jaunes, l'extrême-gauche et toutes sortes de personnes qui veulent créer de l'affrontement ».
Philippe Cros