Depuis le confinement, l'ordinateur détrône le chien comme meilleur ami de l'homme
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La plupart des boutiques d’informatique sont restées ouverte pendant le confinement. Ça tombe bien, elles n’ont pas chômé. Une habitude qui pourrait durer.
Zoom avec le travail, le matin. WhatsApp avec la famille, le soir. Teams avec les clients, le lendemain. Sans oublier les jeux vidéo, les films, les séries… Le roi du confinement, c’est lui : l’ordinateur. Loin devant la machine à pain et le professeur Raoult.
« On a fait six semaines au niveau d’un Black friday ou d’un Noël », résume-t-on simplement à LDLC. Dans ce magasin de la zone d’Aubière, le calme semble revenir depuis la mi-juin. Un calme relatif. De quoi prendre un peu de recul sur la folie passée.
« On a eu deux types de demandes : mon gamin, je dois l’occuper, il lui faut un PC de gamer. Et, il faut réparer mon PC pour le boulot. Pour l’assistance, c’était ça. Il y a aussi eu beaucoup de ventes bien sûr. »
Deligne Si LDLC partage sa clientèle à 60 % de particuliers et 40 % de professionnels, Julien Neyrial, à la tête de la boutique, travaille quasi-exclusivement avec des professionnels. « Il a surtout fallu paramétrer le matériel pour le travail à distance. La première semaine, on a eu 30 % de boulot en plus. Ensuite, ça s’est un peu stabilisé. » Nouveaux clients pour Neyrial, les particuliers ont pointé le bout de leurs souris. Avec des questions plus nombreuses, mais aussi moins pointues que d’habitude. « Au point que même notre comptable a pris plusieurs appels qu’il pouvait résoudre. »
Julien Neyrial Le confinement a mis en évidence le besoin impérieux de l’informatique.
On a eu beaucoup d’appels de services techniques. Ça devient tellement compliqué qu’ils externalisent le soutien. Tout ce qu’on préconisait avant est devenu un vrai besoin. La sécurité, le réseau… Et puis, il y a eu les boutiques qui n’avaient pas de sites. Pas de vente en ligne. Ils ont réalisé le besoin absolu d’en avoir et donc d’avoir du matériel adapté pour le gérer.
L’activité reprend doucement un cours normal, mais comme le résume Julien Neyrial : « Je suis plutôt très optimiste quant à l’avenir de notre métier ».
Simon Antony