La lycéenne Mila à nouveau menacée de mort après des propos tenus sur un réseau social

Mila a remis ça.  Elle a lancée une nouvelle bombe incendiaire en usant de sa liberté d’expression, pile là où ça fait mal.  Protégée depuis les menaces dont elle a fait l’objet en janvier, la lycéenne iséroise a de nouveau eu quelques mots à caractères blasphématoires à l’encontre d’Allah, samedi, dans une vidéo publiée sur le réseau social Tik Tok.

Même langue, peu élégante, mêmes effets, dévastateurs :  la lycéenne a immédiatement été menacée. Depuis samedi, la jeune femme a reçu une nouvelle déferlante de messages haineux, « une trentaine à la minute », explique-t-elle. Une menace de mort fait notamment allusion à la décapitation du professeur d’histoire Samuel Paty.

Le parquet de Vienne (Isère) a ouvert une enquête.  Dimanche après-midi, le nom Mila figurait en première place dans les tendances Twitter quelques heures après que la jeune fille s'en fût pris à ses détracteurs dans une vidéo en déclarant:

Et dernière chose, surveillez votre pote Allah, s'il vous plaît. Parce que mes doigts dans son trou du cul, j'les ai toujours pas sortis.

Cette sortie pour le moins  triviale a valu à Mila la protection immédiate de l’autorité judiciaire,  doublée du soutien d’une ministre de la République. 

#Justice

Ainsi que de plusieurs personnalités politiques.

Combien de temps faudra-t-il encore pour que chacun comprenne que le blasphème n’existe pas dans un pays laïque? #Mila exprime son opinion. Chacun peut en exprimer une différente. Mais tous ceux qui la menacent de mort ou de viol doivent être poursuivis. Simple. Basique.

Dans le courant de l’année 2020, plusieurs personnes ayant menacé l’adolescente, devenue une icône de la liberté d’expression, ont été condamnées.