« Ces images de l’agression de Michel Zecler nous font honte », réagit Emmanuel Macron
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Le chef de l’Etat a choisi d'intervenir, face à l’émotion suscitée par les images de l’agression du producteur de musique passé à tabac par des policiers, dans le XVIIe arrondissement de Paris. Emmanuel Macron s'est exprimé ce vendredi 27 novembre, sur Facebook
Sur son compte Facebok, le président de la République a publié ce vendredi 27 novembre un texte qui ne cherche aucunement à minorer la gravité des faits perpétrés par des policiers et révélés par le media en ligne Loopsider : « Les images que nous avons tous vues de l’agression de Michel Zecler sont inacceptables. Elles nous font honte. La France ne doit jamais se résoudre à la violence ou la brutalité, d’où qu’elles viennent. La France ne doit jamais laisser prospérer la haine ou le racisme ».
Le chef de l’ Etat souligne que la violence peut venir des forces de l’ordre comme des citoyens « Je crois en la République exemplaire : une police exemplaire avec les Français, des Français exemplaires avec les forces de l’ordre comme avec tous les représentants de l’autorité publique ».
"La violence gratuite de quelques uns"Il rappelle qu’il n’acceptera jamais : « les violences perpétrées envers nos policiers et nos gendarmes, tous ceux qui portent l’uniforme. »Comme il ne tolèrera aucune dérive de la part de ces derniers : « Je n’accepterai jamais que la violence gratuite de quelques-uns entache le professionnalisme de femmes et d’hommes qui, au quotidien, assurent notre protection avec courage. Le respect des valeurs de la République et la déontologie doivent être au cœur de l’engagement de toutes nos forces de l’ordre ».
Il y aura donc bien des suites politiques à cette affaire : « Je demande au Gouvernement de me faire rapidement des propositions pour réaffirmer le lien de confiance qui doit naturellement exister entre les Français et ceux qui les protègent et pour lutter plus efficacement contre toutes les discriminations », annonce le chef de l’État, qui envisage que ces actes puissent s’adosser à des « discriminations ».En plein débat sur l’article 24 de la loi sur la sécurité globale, Emmanuel Macron se porte garant de la liberté de la presse et de manifester : « Liberté d’expression et liberté de la presse. Je n’ai jamais cessé de défendre ces principes et tous ceux qui l’incarnent. Y compris face à ceux qui, depuis l’étranger, ont pour projet de les faire reculer. Je n’accepterai jamais que ces libertés puissent être reniées (…) Quelles que soient les circonstances, chaque citoyen doit pouvoir exprimer ses convictions et revendications à l’abri de toute violence et de toute pression ». « La France est un pays d’ordre et de liberté, pas de violence gratuite et d’arbitraire », insiste le président de la République, avant d’appeler à « la concorde ».