L'amour est dans le pré pour le trois-quarts du CAB, Nico Lee
Titulaire à Bayonne la semaine dernière, Nico Lee va une nouvelle fois enchaîner ce samedi au centre de l’attaque briviste. Épanoui sur le terrain, le Sud-Africain l’est désormais aussi en dehors.
Onze titularisations en onze rencontres sur les dix-sept journées. C’est peu d’écrire que Nico Lee s’est imposé comme un des cadres de la ligne arrière du CAB depuis le début de la saison.
Le Sud-Africain aurait même pu enchaîner un peu plus mais il a manqué six rencontres pour raisons personnelles. Des raisons en fait sentimentales pour le trois-quarts centre qui était rentré au pays en octobre pour déclarer sa flamme à sa belle en lui demandant sa main.
Rentré à Brive avec sa femmeMi-janvier, Nico Lee est donc retourné auprès de ses proches pour célébrer son mariage. Un moment évidemment unique dans la vie du Briviste qui en a profité pour recharger les batteries.
« C’était bon de vivre ce moment auprès de ma famille. Il n’y avait pas tous nos amis en raison de l’épidémie mais mentalement, ça m’a fait un bien fou », indique le principal intéressé qui n’est pas rentré seul en Corrèze. Anandie, sa femme, l’a ainsi suivi, pour son plus grand bonheur, évidemment.
« L’avoir à mes côtés me donne énormément de force et d’énergie. C’était dur avant de ne se voir que par téléphones interposés. Il me manquait un petit quelque chose au quotidien. Maintenant, je suis pleinement épanoui », sourit Nico Lee qui s’éclate aussi sur le terrain avec des coéquipiers qui sont rapidement devenus des amis.
« On parle souvent d’une famille au club de Brive mais c’est vraiment le cas. Franchement, je me sens comme à la maison ici. » Ce soir, face à l’UBB, il ne sera toutefois pas question d’amitié.
« J'ai toujours adoré plaquer, depuis petit »Et Nico Lee comptera parmi ceux qui le rappelleront aux Bordelais en distribuant, comme souvent, des plaquages à tour de bras, l’une de ses principales forces.
« À ce jeu, sans défense, tu ne peux pas imaginer gagner. Et j’avoue que depuis petit, j’ai toujours aimé plaquer, me mettre en face de mes adversaires. Cela fait aussi partie de mon poste, surtout quand je joue premier centre, je suis plus dans le duel qu’en 13 », analyse l’ancien joueur des Cheetahs, loin d’être le plus maladroit lorsqu’il s’agit de faire jouer ses coéquipiers après contact.
Il ne lui manque en fait qu’une chose. Aller à dame plus souvent, lui qui n’a marqué qu’un essai depuis son arrivée au CAB. « Hey, mais je n’ai pas vraiment eu beaucoup de ballons pour le faire non plus », se marre Nico Lee qui a encore du temps pour cela, puisqu’il a prolongé, en octobre dernier, jusqu’en 2023.
Benjamin Pommier