Des salariés de l’IME et du Sessad de Saint-Flour (Cantal) en grève
Treize agents sur cinquante-trois de l’Institut Médico-Educatif Marie-Aimée-Méraville et du Sessad (Service d’éducation spécialisée et de soins à domicile) sont mobilisés aujourd'hui pour protester contre leur exclusion de protocole SEGUR de la santé.
Répondant à l’appel d’un mouvement national intersyndical de la santé privée, de l’action sociale, de l’aide, de l’accompagnement et des soins à domicile et de la Sécurité sociale, treize salariés de l’IME et du Sessad de Saint-Flour sont en grève ce jeudi.
Cette deuxième journée de mobilisation fait suite à une première manifestation en décembre dernier, « car aujourd’hui, rien n’a bougé », regrettent-ils. Notamment en matière de revalorisation salariale, de laquelle ils s’avouent « exclus », n’ayant, eux, pas bénéficié du complément de salaire de 183 € mensuel, l’IME et le Sessad de Volzac étant une structure autonome, qui n’appartient que statutairement à la Fonction publique hospitalière, la seule dans le Cantal.
Appel aux élus du départementS’estimant ainsi « trahis et méprisés par le refus d’intégrer les établissements autonomes à cet accord », les agents sanflorains ont souhaité, dans une lettre ouverte aux parlementaires du Cantal, interpeller les élus sur leur manque de reconnaissance.
« Nous comptons sur vous pour défendre avec nous l’universalité de statut de la fonction publique hospitalière, défendre l’importance des missions de service public auprès des personnes en situation de handicap, défendre l’attractivité des professions médico-sociales et leur utilité dans la société », demandent-ils. Et d’insister sur « l’impact de la crise sanitaire » qui a « complexifié la mise en œuvre de nos missions ».
Isabelle Barnérias