Après le service du réveillon du jour de l'an 2016, le chef danois René Redzepi va fermer son restaurant. Noma,
élu plusieurs années «meilleur restaurant du monde» par le jury du 50 Best, et à
la troisième place en 2015 (un classement qui, ceci dit,
est loin de faire l’unanimité), devrait rouvrir en 2017, dans un nouveau lieu, avec «un nouveau menu et une nouvelle mission»,
raconte le New York Times.
À LIRE AUSSI
«Meilleur restaurant du monde»: encore le Noma, et toujours aussi peu de femmes
Lire
Il entend transformer un terrain vague et des bâtiments décrépis de Copenhague, pour l’instant recouverts de graffitis (on peut voir quelques images
dans l’article du New York Times), collés aux frontières
du quartier de Christiania, en une ferme urbaine de pointe, avec son restaurant Noma au milieu.
Une volonté de «contrôle ultime»
Redzepi explique qu’il «est logique d’avoir votre propre ferme, pour un restaurant de ce calibre». Il a de grandes idées: mettre une serre sur le toit, creuser dans l’asphalte et y apporter des camions de terre fraîche, faire flotter une partie de la ferme.
Dan Barber, un chef new-yorkais qui expérimente déjà ce fort lien entre une exploitation agricole et un restaurant gastronomique au
Blue Hill at Stone Barns, affirme que c’est un grand défi pour René Redzepi, voire même un projet risqué. Pour lui, quand un restaurant a sa propre ferme, cela peut signifier que le chef a une volonté de ...