Dans les coulisses de la fabrication d’un film avec le Festival du court métrage de Clermont-Ferrand
Fruit d’une collaboration entre Sauve qui peut le court métrage et l’école supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand, l’Atelier ouvre ses portes du 30 janvier au 3 février pour faire découvrir au public tous les métiers qui participent à la naissance d’un film. Attention, « ça tourne » !
Une belle vitrine ouvrant sur une place de village, un accueil coloré où trône la caisse enregistreuse, deux bacs à shampoings, des casques séchoirs, des miroirs, des tablettes où s’alignent peignes, brosses, brumisateurs… Le lieu a tout d’un véritable salon de coiffure mais c’est un plateau de tournage composé, dessiné, réalisé et accessoirisé par les étudiants de l’école nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand (ENSACF).
Dans le cadre d’un enseignement optionnel en master 1, les futurs architectes créent chaque année un décor différent mis à disposition de deux écoles de cinéma. Cette année, ARTFX investit le lieu du lundi 30 janvier au mercredi 1er février pour tourner des retakes de scènes des films Sweeney Todd, le diabolique barbier de FleetStreet de Tim Burton et Crazy Kung-Fu de Stephen Show. Jeudi 2 et vendredi 3 février, Kourtrajmé réalisera un court métrage d’après un scénario original.
Installé au centre Camille-Claudel, en plein cœur de Clermont-Ferrand, ce décor permettra au public de découvrir tous les métiers intervenant dans la fabrication d’un film. C’est l’un des espaces emblématiques de l’Atelier, l’école éphémère de cinéma créée il y a tout juste 20 ans par Sauve qui peut le court métrage et l’ENSACF.
Animation, effets spéciaux, sonorisation, tournage, jeu des acteurs, maquillage… Tous ces métiers (et bien plus) sont également à découvrir au centre Camille-Claudel jusqu’au 3 février, de 10 heures à midi et de 14 heures à 17 heures. Entrée libre.
Le duo aux commandes de l'Atelier depuis sa création : Jérôme Ters (délégué général de Sauve qui peut le court métrage pour le festival) et Jacques Pouillet (responsable audiovisuel à l’ESACF et administrateur du festival).
« Selon le moment où les gens arrivent, ils peuvent observer la mise en place technique, le réglage des lumières, le maquillage, la coiffure, l’accessoirisation, les premières répétitions et le tournage. »
« L’idée est de valoriser les filières d’enseignement des métiers du cinéma et montrer toutes les professions qui interviennent pour construire un film. Dans ce décor qui sert d’outil pédagogique aux lycéens et aux étudiants, le public peut découvrir tout ce qu’il ne voit jamais au cinéma ou sur écran mais qui est indispensable à la création », explique Jérôme Ters, délégué général de Sauve qui peut le court métrage pour le festival, aux commandes de l'Atelier depuis sa création.
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Texte : Maud TurcanPhotos : Rémi Dugne