Le salon Vinidôme du Puy-de-Dôme retrouve son ambiance avec près de 35.000 visiteurs en trois jours
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La 31e édition du salon Vinidôme ne fera pas tomber les records, mais compte tenu du contexte, on pourra sans doute la classer parmi les bons crus, avec environ 35.000 visiteurs plutôt satisfaits, à la Grande halle d'Auvergne, à Cournon.
Pour juger du succès du salon Vinidôme, Gérard et son diable constitue sans doute l’outil idéal. « C’est ma 11e année. Et regardez : je repars avec mon mètre de vin ! » De fait, sur son chariot, environ un mètre de cartons empilés, « soit 70 à 80 bouteilles. » Un salon qu’il a apprécié, après l’interruption Covid de 2021, et la réouverture de 2022 qui s’était faite derrière les masques. « Ce n’est pas une année record, mais la disposition des stands, groupés par 4, a fait disparaître les interminables allées. On circule mieux. »
Vacances et concurrenceDimanche après-midi, à 24 heures de la clôture, les organisateurs de Centre France Événements étaient eux aussi satisfaits : « On n’atteindra pas les records, mais on devrait approcher les 35.000 visiteurs. C’est un très bon, compte-tenu de cette première semaine de vacances et du télescopage avec le Salon des vins de Strasbourg » (Certains exposants ont choisi l’Alsace). « Et les retours sont très bons, les exposants sont satisfaits. »
Vinidôme au féminin
C’est le cas de Frédéric, vigneron languedocien du Château de Stony. « Nous venons depuis une douzaine d’années. On a mieux travaillé que l’an dernier. Le Covid s’éloigne et on le sent. Tous les habitués ne sont pas là, mais on va s’en sortir. Le salon nous coûte 1.200 €, plus le déplacement et l’hébergement. Il faut donc faire un peu de volume. »Les diables, comme les verres, se sont plutôt bien remplis. Photo Thierry NICOLASMême point de vue chez un autre fidèle qui représente les grands vins Joseph Janoueix (Saint Emilion grand cru classé) à la Grande halle depuis l’origine « Notre clientèle est très fidèle. Le plaisir des retrouvailles est partagé. Ce millésime sera incontestablement bon. »
Encore la journée de lundiAu carré auvergnat, qui rassemble une demi-douzaine de producteurs, le point de vue est plus réservé. Et Stéphane Bonjean est un connaisseur : « Mon père venait déjà à la fin des années 80. L’ambiance n’est évidemment plus la même. L’an dernier, avec la reprise post Covid, c’était euphorique. Là, c’est plus calme, et pour moi, avec le recul, ça ne sera pas une grande année.Pour transformer l’essai, il reste la courte journée de lundi, jusqu’à 15 heures : « pas une grosse journée, mais il y a parfois des coups à faire. »
Pratique. Ouvert ce lundi de 9 heures à 15 heures à la Grande halle d'Auvergne à Cournon d'Auvergne.
Arnaud Vernet