À Clermont-Ferrand, un blocus à Blaise-Pascal en réponse au 49.3
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Suite à l'annonce de l'utilisation du 49.3 pour faire passer la réforme des retraites, le lycée Blaise-Pascal, à Clermont-Ferrand, est une nouvelle fois bloqué.
Ce vendredi 17 mars au matin, un blocus est organisé devant le lycée Blaise-Pascal, avenue Carnot à Clermont-Ferrand. Camille, 17 ans :
"On s'attendait à l'utilisation du 49.3 par le gouvernement, mais même si je suis très triste de la situation, je suis encore plus déterminée. L'utilisation de cet article n'est pas démocratique à mon sens. Macron s'est emparé de l'État et il fait ce qu'il veut, sans écouter la rue. "
Quelques dossards de la CGT sont venus soutenir les quelques lycéens mobilisés. lls sont bien moins nombreux que lors des précédents blocus, mais le nombre de poubelles grises, lui, est toujours important. "Je suis là depuis 6 heures, explique l'élève de prépa encagoulée. Et je serai là tant qu'il le faudra. On réitère les blocus un peu partout la semaine prochaine".
Frédéric Campguilhem, secrétaire académique CGT éducation, est venu soutenir le blocus avec deux autres collègues enseignants. Son ton est énergique et sec :
"Je suis en colère contre le gouvernement. Mais j'ai bon espoir que les choses bougent. On va s'organiser pour la suite des évènements".
Frédéric se retourne vers ses deux collègues : "Vous avez vu le monde dans les rues, hier soir ? Ce genre de manifestation spontanée est très rare à Clermont. C'est signe d'une grande colère et, croyez-moi, elle ne s'atténuera pas de sitôt.
À 10 heures, les trois grévistes devaient rejoindre les locaux de la CGT pour préparer la suite de la mobilisation.
Marie Bernard