Cantal ou fritons ? Ambiance au ravitaillement de la Rando bleue : "C'est pour la bonne cause !"
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Vététistes et randonneurs participant à la Rando bleue ont pris le temps de s’arrêter au ravitaillement du lieu-dit « Broussoux », dimanche 19 mars. Au menu, eau, jus de fruit, madeleines, cantal, fritons et bonne humeur.
Le ciel est gris, le vent souffle suffisamment pour rafraîchir les extrémités, et une imposante flaque d’eau sert de porte d’entrée au ravitaillement du lieu-dit « Broussoux », sur les hauteurs de Velzic.
Mais, il en fallait plus pour plomber le moral des randonneurs, coureurs et vététistes participant à la Rando bleue, hier. « C’est pour nettoyer les pneus ? », s’amuse un vététiste en traversant la flaque. « Il y en a qui payent pour faire une thalasso », fait remarquer en rigolant un autre adepte du deux-roues.
L'an passé, la neigeSurtout, tout le monde s’accorde sur un point : l’an passé, c’était pire. « Il y avait du vent et les VTT ont même pris la neige en haut », témoigne Jean-Louis, qui tient le ravitaillement en compagnie de Geneviève et Vanessa, sous un chapiteau bleu qui les protège du froid et des gouttes. « On l’a monté ce matin, ça se fait vite. L’an passé, on ne l’avait pas prévu et quand on a froid, c’est long. »
Mais, cette année, pas de problème. Les bénévoles accueillent tous les sportifs en leur proposant boissons et nourriture. Madeleines, pruneaux, oranges, abricots, bananes, chocolat, mais aussi fritons et cantal.
« Certains préfèrent le sucré, d’autres le salé… Mais le cantal et les fritons partent vite quand même », constate Vanessa.
Les deux parcours de VTT (25 et 35 kilomètres) et le grand parcours de randonnée (16 kilomètres) passent tous par ce point de ravitaillement, situé 7 kilomètres après le départ de Saint-Simon. « La grande majorité s’arrête », estime Jean-Louis. Pas de chronomètre sur cette manifestation ce qui permet aux participants de s’arrêter et d’échanger plus longuement. « C’est convivial, c’est sympa, le chemin est joli… », expliquent Bruno et Marie-Hélène qui courent le long du parcours de 16 kilomètres. « Et c’est pour la bonne cause, ajoutent-ils. On donne ce que l’on veut, c’est bien. »
Pour lutter contre le cancer colorectalEn effet, l’inscription coûte 8 euros, mais les participants peuvent donner plus s’ils le souhaitent. « Beaucoup donnent 10 euros, on ne rend pas beaucoup la monnaie », s’amuse Daniel Fabre, président de Jordanne rando loisirs, organisateur de l’événement. Car, tous les bénéfices de cette manifestation sont reversés à la Ligue contre le cancer, dans le cadre de mars bleu, un mois pour lutter contre le cancer colorectal.
Hier, ils étaient « un peu moins de 300 » à s’être inscrits selon le président. Un chiffre stable mais loin du record de la première édition en 2017 : « Il y avait 800 personnes. Mais c’est la seule fois où il a fait beau. » Au mois de mars, il faut souvent composer avec la pluie.
Mathieu Brosseau