Une journée de poésie au collège Jules-Ferry de Montluçon grâce à Stéphane Bataillon
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Stéphane Bataillon, poète et journaliste, a rencontré deux classes du collège Jules-Ferry à Montluçon (Allier), ce vendredi 24 mars, dans le cadre de la 32e Semaine de la poésie.
Pour la 32e édition de la Semaine de la poésie, les élèves de 5e 1 et 4e 1 du collège Jules-Ferry de Montluçon (Allier) ont pu rencontrer Stéphane Bataillon, poète et également journaliste à La Croix Hebdo, ce vendredi 24 mars.
Avant cette rencontre, les collégiens avaient étudié ses œuvres et écrit des poèmes à sa manière.
« Les élèves ont fait leurs propres choix. Ils ont exploré les poèmes de Stéphane Bataillon. Ils ont choisi ceux qu’ils préféraient entièrement ou seulement quelques vers. »
Un contact par l'association la Semaine de la poésieComme tous les ans, le collège Jules-Ferry s’est rapproché de l’association la Semaine de la poésie, à Clermont-Ferrand, pour faire venir des artistes.
« Nous avons été particulièrement intéressés par Stéphane Bataillon parce qu’il est poète et journaliste. Or cette année, nous sommes en train de créer une web radio au collège. »
Une découverte de l'écriture poétique après un drameStéphane Bataillon a évoqué avec franchise son cheminement dans la poésie. Le journaliste, qui a travaillé dans la presse jeunesse, a commencé en 2006 à écrire de la poésie sans le savoir à cause d’un drame, le décès de son épouse à 30 ans d’un cancer.
« Je n’ai pas fait d’études littéraires. Je ne connaissais pas tellement la poésie. J’ai eu besoin d’écrire car le chagrin était trop grand. J'écrivais tous les jours. Au fil du temps, ça a trouvé son rythme. Ça prenait une autre couleur. »
Les élèves de 5e 1 ont été les premiers à pouvoir échanger avec le poète, ce vendredi 24 mars.Aborder la poésie sans a prioriStéphane Bataillon publie ses poèmes sur un blog et a des retours très positifs. Il a aujourd’hui publié trois recueils aux éditions Bruno Doucey. Il a incité les élèves à aborder la poésie et l’écriture poétique sans a priori.
« Le poème, on en fait ce que l’on veut. Il faut essayer. Au fur et à mesure que l’on écrit de la poésie, on révèle à nous-mêmes des choses dont on ne sentait pas capable. On n’écrit pas pour expliquer la chose que l’on aime, mais pour comprendre pourquoi on l’aime. »
L'intérêt des réseaux sociaux pour découvrir la poésieCritique littéraire, auteur de la rubrique Un poème pour la route dans La Croix Hebdo, directeur du magazine numérique de poésie Gustave et de sa version junior, Stéphane Bataillon met en exergue que certains réseaux sociaux pouvaient se révéler des médiums intéressants pour découvrir les poètes actuels.
« On trouve de bons poètes sur des réseaux comme Instagram ou TikTok. C’est une bonne manière d’entrer dans la poésie pour les jeunes », note le journaliste.Pour finir, le poète et les collégiens ont échangé entre des lectures de poèmes écrits par l’artiste ou par les élèves.
Florence Farina