Retraites : l'intersyndicale de Brioude en campagne sur le marché pour préparer la mobilisation du 28 mars
![Retraites : l'intersyndicale de Brioude en campagne sur le marché pour préparer la mobilisation du 28 mars](http://www.lamontagne.fr/photoSRC/VVZTJ19dUTgIDAVOBQwd/distribution-de-tract-de-l-intersyndicale-brioude-mars-2023_6443075.jpeg)
À Brioude, en Haute-Loire, l'intersyndicale a installé un stand sur le marché ce samedi 25 mars. Les militants ont distribué des tracts en vue de la manifestation contre la réforme des retraites au Puy-en-Velay le mardi 28 mars.
L'intersyndicale a continué sa mobilisation contre la réforme des retraites en installant un stand sur le marché de Brioude, ce samedi 25 mars. Le message est clair : tous ensemble pour la dixième journée de mobilisation le 28 mars. "C'est un rassemblement militant pour préparer la mobilisation de mardi", a annoncé Jeremy Fortin, membre de la CGT 43.
Lieu de rencontre, de discussion, le marché de Brioude était l'occasion pour les syndiqués d'aller au contact de la population. Et selon le cégétiste, les Brivadois continuent d'afficher leur soutien au mouvement syndical. "On le sent lorsque l'on donne les tracts les gens nous disent 'courage, on compte sur vous', d'autres nous disent qu'ils étaient présents jeudi et qu'ils seront là mardi."
Les leaders syndicaux ont pris la parole Même écho pour Guy Thonnat de Force Ouvrière : "Les gens sont nombreux à s'arrêter au stand, ils sentent que c'est possible de faire reculer le gouvernement." Comme beaucoup de militants à l'échelle nationale, les Brivadois n'ont pas été assommés par le 49.3 et le rejet de la motion de censure. Mieux, ils sont requinqués. "C'est grâce à Macron, s'est exclamé Guy Thonnat. Nous même, nous n'aurions pas mieux fait que son intervention de mercredi pour remobiliser les troupes."
Peu avant 11 heures, les leaders syndicaux ont pris la parole en public devant une quarantaine de personnes. Tous sont unanimes : la journée de mardi ne sera sans doute pas la dernière. La bataille âpre entre le gouvernement et l'intersyndicale ne semble pas toucher à sa fin.
Mathis Eon