Pauvreté dans le monde rural: Les jeunes du village de Daga Birame réclament de meilleures conditions de vie
Dans ce village situé dans la commune de Ndiognick, les populations vivent dans une pauvreté sans commune mesure. Ce village logé dans le Saloum manque presque de tout. Pour y accéder, il faut parcourir au moins 17 km de piste latéritique qui relie le village de Ngouye à Kafrine avant d’emprunter une piste rurale de 3 km pour y arriver. Ce village où se réveillent au moins 1 000 âmes manque de tout. Selon le communiqué de Babacar Thiall, secrétaire général de la plateforme, leur village vit au Moyen âge. «Notre village est créé en 1827. Malgré cette longévité, il n‘y a aucune infrastructure qui y a été créée. Pourtant il est très populaire pour avoir porté le nom de village climato intelligent», souligne le porte-parole. Au 21ème siècle, il y a jusqu’à présent des localités qui n’ont ni de case de santé, ni poste de santé.
Pour se soigner, c’est la croix et la bannière. Il faut au moins faire 4 km pour aller au village de Keur Sawély pour se soigner. Cette situation dramatique que vivent les villageois, surtout en période d’hivernage, reste très préoccupante pour les villageois. «Le village est enclavé, mais paradoxalement, très connu sur le plan international sous le nom ‘village Climato intelligent’ ; ce qui devait être un avantage mais ce n’est pas le cas malheureusement. Sur le plan sanitaire, le village n’abrite même pas une case de santé. La population parcourt des kilomètres sur des pistes et avec des charrettes pour obtenir des soins médicaux. On souhaitait avoir au moins un poste de santé pour sauver les femmes qui risquent leur vie en donnant des vies », a déclaré le secrétaire général de la plateforme villageoise.
Dans le secteur éducatif, hormis l’école primaire qui est sans clôture, le village n’abrite aucune autre structure éducative. Après le CEEF, les jeunes se rendent au chef-lieu de la commune ou à Mabo distant de 15 km. Cette situation entraîne l’abandon précaire des études du fait que les parents sont confrontés à un problème de logement de leurs enfants. Sur le plan sécuritaire, c’est à Mabo que la gendarmerie bénéficie d’un poste avancé. Le manque de sécurité dans la zone a fini par augmenter la pauvreté, se lamentent les populations. En effet, ce sont des gens armés de fusils à bord de véhicules 4x4 qui sèment la terreur. Ils braquent les lieux de commerce et emportent tout avec eux. Le seul projet qui existe dans la localité, dit M Thiall, reste un projet village-vert qui s’étend sur plusieurs hectares. « Sur le plan environnemental, nous mettons en place un système de défense de 128 hectares pour la lutte contre les dégâts dus aux changements climatiques. Sur le plan de l’éducation, nous avons besoin de plus de salles de classe et que l’école soit clôturée. L’insécurité règne au village ; impossible de pratiquer l’élevage à cause des voleurs. Pour cela, nous souhaitons des solutions par l’électrification du village. Notre principale activité est l’agriculture mais uniquement pendant la saison des pluies ; ce qui est pratiquement la cause de l’exode rural. Cette pratique tue notre économie. Et pour lutter contre ce fléau, il nous faut de l’eau car nous avons de l’espace pour pratiquer l’agriculture hors saison», a-t-il soutenu.
Dans le cadre des projets de l’Etat, les populations demandent au président de la République de leur venir en aide et de créer un domaine agricole communautaire pour lutter contre la pauvreté.
L'As
Pour se soigner, c’est la croix et la bannière. Il faut au moins faire 4 km pour aller au village de Keur Sawély pour se soigner. Cette situation dramatique que vivent les villageois, surtout en période d’hivernage, reste très préoccupante pour les villageois. «Le village est enclavé, mais paradoxalement, très connu sur le plan international sous le nom ‘village Climato intelligent’ ; ce qui devait être un avantage mais ce n’est pas le cas malheureusement. Sur le plan sanitaire, le village n’abrite même pas une case de santé. La population parcourt des kilomètres sur des pistes et avec des charrettes pour obtenir des soins médicaux. On souhaitait avoir au moins un poste de santé pour sauver les femmes qui risquent leur vie en donnant des vies », a déclaré le secrétaire général de la plateforme villageoise.
Dans le secteur éducatif, hormis l’école primaire qui est sans clôture, le village n’abrite aucune autre structure éducative. Après le CEEF, les jeunes se rendent au chef-lieu de la commune ou à Mabo distant de 15 km. Cette situation entraîne l’abandon précaire des études du fait que les parents sont confrontés à un problème de logement de leurs enfants. Sur le plan sécuritaire, c’est à Mabo que la gendarmerie bénéficie d’un poste avancé. Le manque de sécurité dans la zone a fini par augmenter la pauvreté, se lamentent les populations. En effet, ce sont des gens armés de fusils à bord de véhicules 4x4 qui sèment la terreur. Ils braquent les lieux de commerce et emportent tout avec eux. Le seul projet qui existe dans la localité, dit M Thiall, reste un projet village-vert qui s’étend sur plusieurs hectares. « Sur le plan environnemental, nous mettons en place un système de défense de 128 hectares pour la lutte contre les dégâts dus aux changements climatiques. Sur le plan de l’éducation, nous avons besoin de plus de salles de classe et que l’école soit clôturée. L’insécurité règne au village ; impossible de pratiquer l’élevage à cause des voleurs. Pour cela, nous souhaitons des solutions par l’électrification du village. Notre principale activité est l’agriculture mais uniquement pendant la saison des pluies ; ce qui est pratiquement la cause de l’exode rural. Cette pratique tue notre économie. Et pour lutter contre ce fléau, il nous faut de l’eau car nous avons de l’espace pour pratiquer l’agriculture hors saison», a-t-il soutenu.
Dans le cadre des projets de l’Etat, les populations demandent au président de la République de leur venir en aide et de créer un domaine agricole communautaire pour lutter contre la pauvreté.
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