L'enquête de La France insoumise contre Taha Bouhafs classée sans suite, il ne veut toutefois pas "réintégrer le parti"
L'enquête interne de La France insoumise concernant Taha Bouhafs, accusé d'agressions sexuelles par deux femmes, a été clôturée. L'affaire a été classée sans suite, mais le militant et journaliste ne veut toutefois pas réintégrer la Lfi.
La France Insoumise vient de clore l'enquête concernant Taha Bouhafs, accusé par deux femmes de violences sexuelles il y a plus d'un an. Les insoumis ont décidé de réintégrer le militant et journaliste, après avoir classé l'affaire sans suite. "La mesure conservatoire a été levée, il n'y a rien contre lui", a-t-on glissé à nos confrères de BFMTV.
L'une des deux femmes a retiré son signalement en mars dernier. Quant à la deuxième accusatrice, elle n'a jamais souhaité engager de poursuites judiciaires ou être confrontée à Taha Bouhafs, selon les informations de BFMTV. La cellule de suivi de la France insoumise, baptisée "Comité de respect des principes", a donc dû clore le dossier.
"Une forme de bannissement social et professionnel"« Je prends acte de la décision de LFI. Mais je ne souhaite cependant pas réintégrer le parti. Je garde mes idées, mes combats près de moi. Mais après tout ce qu’il s’est passé je ne peux pas réintégrer ce mouvement, ni celui-là, ni un autre », a toutefois écrit sur Twitter Taha Bouhafs.
— Taha Bouhafs (@T_Bouhafs) June 5, 2023Ses avocats déplorent quant à eux "une forme de bannissement social et professionnel à cause duquel il est au chômage depuis un an".
Face au classement de la "procédure", ils souhaitent que leur client "puisse repprendre une vie professionnelle et sociale sereine".