Enduro : le vétéran langeadois Manu Albepart prend toujours autant de plaisir à la Rand'Auvergne [le classement scratch]
Double vainqueur de la Rand’Auvergne à dix ans d'intervalle (2002, 2012), Emmanuel Albepart roule toujours avec passion et continue de se faire plaisir à côté de la nouvelle génération sur la classique ambertoise.
Les champions de l'enduro venaient de clore leur première journée depuis une heure. Preuve de la proximité et de la convivialité de la Rand’Auvergne, ils se retrouvaient attablés dans le paddock. Entre une tranche de jambon de pays et un morceau de fourme, Emmanuel Albepart acceptait d'évoquer son histoire sur la classique ambertoise.
Première en 2001Celui qui a disputé sa première Rand’Auvergne en 2001, ne loupant qu’une seule édition par la suite, s’était offert sa première victoire dès l’année suivante, alors qu’il n’était encore qu’un espoir de l’enduro français.
Plus de vingt ans après, le Langeadois de 44 ans prend toujours autant de plaisir à faire ronfler sa moto aux six coins de l’Hexagone. « J’ai été professionnel pendant deux décennies, j’ai pu construire ma maison avec l’argent que je gagnais en exerçant ma passion. Maintenant, je roule avant tout pour retrouver les pilotes avec qui j’ai lié des affinités durant toutes ces années ».
Lorsqu’on lui demande quels sont ses meilleurs souvenirs sur la Rand’Auvergne, Albepart pense davantage à l’esprit de camaraderie qu’à ses deux succès personnels (2002 et 2012). Obtenus à dix ans d’intervalle, ce qui constitue un record sur les 31 éditions disputées depuis 1990, ils ont bien sûr rendu fier le pilote qui donne malgré tout sa préférence à 2012, « plus marquante, car j’étais plus âgé que la moyenne des pilotes de tête ».
Objectif podiumÉvoluant désormais dans la catégorie des « vétérans » (plus de 37 ans) où il doit faire face à la concurrence de Marc Germain, septuple vainqueur en Livradois, Manu Albepart avoue « prendre moins de risques depuis qu’il est père de famille ».
On ne peut pas dire que cela se soit fait remarquer au classement scratch où il pointe à la sixième place à mi-parcours, 33 secondes derrière le leader Jérémy Tarroux.
Ce dimanche, sur la deuxième partie de l’épreuve, il aura l’occasion de s’offrir un onzième podium sur la Rand’Auvergne. Mais la concurrence sera rude avec le leader provisoire Jérémy Tarroux, le vainqueur sortant Till De Clercq et le lauréat des deux premières spéciales ce samedi, Valérian Debaud.
Geoffrey Guissez
Rand'Auvergne : le classement scratch (Journée 1)