À Vichy, il finit en prison après des violences pour une veste
Ce jeudi 10 août, un Cussetois de 27 ans a été condamné par le tribunal correctionnel. Dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 août, il avait passé à tabac un homme pour une histoire de veste dérobée lors d’une soirée.
Dans la soirée du mercredi 9 août, un Cussetois fortement alcoolisé a frappé un homme qu’il connaissait seulement de vue à Vichy. Il reprochait à sa victime de lui avoir volé une veste de marque lors d’une précédente soirée.
« J’avais la rage contre lui »Déjà connu de la justice pour des faits similaires, il a enfreint son sursis probatoire qui devait prendre fin en janvier. Il était convoqué en comparution immédiate, hier, quelques heures seulement après les faits. Il était aussi en possession d’un cutter lors de l’agression.
Les tensions sont nées après une soirée dans laquelle une veste de marque Lacoste a été restituée à la mauvaise personne. Croyant s’être fait voler, le prévenu a contacté et menacé la victime qui avait la veste. Honnête, la victime savait que la veste n’était pas la sienne. Et elle s’est même déplacée pour la restituer à son futur agresseur. Et même si la veste lui a été rendue, le prévenu a agressé sa victime. « J’avais la rage, je lui ai mis qu’une claque », a expliqué ce couvreur de profession. Examinée par un médecin, la victime s’en est tirée avec un jour d’interruption temporaire de travail et des hématomes au front et au nez.
De gros problèmes avec l’alcoolLe casier judiciaire du prévenu en dit long sur sa personnalité et sa dépendance à l’alcool. Condamné à multiples reprises, notamment pour des faits de violence sous emprise de l’alcool, le Cussetois de 27 ans n’a pas réussi à expliquer son geste. « J’ai l’alcool festif, mais j’ai peut-être un peu poussé. »
Interpellé avec trois grammes d’alcool par litre de sang, le prévenu explique avoir de mauvaises fréquentations. « Personne ne vous force à boire », a rétorqué la procureure. Étant « de plus en plus violent avec l’alcool » et se trouvant en état de récidive légale, il a été condamné à 12 mois de détention dont six fermes, avec un sursis probatoire de deux ans. Il passera les 10 prochains mois en prison puisque les quatre mois de son sursis de janvier 2022 ont été révoqués.
Nathan Marliac