Constance Peghaire, le talent du tir sportif qui ne demande qu'à briller

Lorsque l’on a questionné Sébastien Allezard quant à la relève, un nom est sorti sans hésitation : Constance Peghaire. À cette annonce, la jeune fille rougit.À 12 ans, elle ne fait pas partie d’un collectif France de tir sportif, mais pourrait bientôt y prétendre. Elle pratique ce sport qu’elle a découvert, un peu par hasard, "depuis 5 ans". "J’ai commencé en même temps que mon papa. On a essayé tous les deux et on a bien aimé."

Elle a alors 7 ans et sait déjà que c’est ce sport-là qu’elle souhaite pratiquer. "J’ai essayé le pistolet et la carabine" et c’est cette dernière qui a eu sa faveur. "Le pistolet, ça ne m’a pas trop plu. Il fallait le porter à bout de bras et je n’avais pas assez de force."

Ce qu’elle aime dans le tir sportif, "c’est qu’il faut être calme, concentré", note-t-elle. Tout ce qu’elle n’est pas dans la vie quotidienne… ou avant une compétition. "Je stresse toujours avant. Alors je respire bien plusieurs fois, et lentement. Ça m’apaise bien."

Cette technique lui permet de bien tirer… et de gagner ! "J’ai remporté les régionaux et départementaux en benjamins", glisse-t-elle timidement. Classée en minimes première année pour cette nouvelle saison, ses objectifs évoluent. Tout comme la technique. "L’année dernière j’avais une potence, mais là je ne l’ai plus."

Constance Peghaire entre dans la cour des grands. "Elle a toutes les qualités pour réussir", note Sébastien Allezard, le président du club. "J’ai participé aux championnats de France en benjamins, mais je n’ai pas gagné." Peut-être cette année ?

Quel avenir attend la jeune fille ? "Je veux être comme Justine (Allezard, championne de France, NDLR). Elle me motive. J’aimerais être championne de France moi aussi." Son rêve de suivre les pas de son aînée ne s’arrête pas à la compétition. "Je voudrais intégrer l’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance), comme elle." C’est tout ce qu’on lui souhaite ! Pour faire briller, une nouvelle fois, Brioude.

Maryne Le Goff