Les élèves confinés après des menaces contre l’école d'Allassac
C’est une journée de classe pour le moins perturbante, à laquelle ont eu droit les écoliers d’Allassac, en Corrèze, à la suite de menaces, formulées contre l’école.
Ce jeudi 9 novembre dans l'après-midi, au moment de ramasser le courrier, le personnel des écoles maternelle et élémentaire de la commune d'Allassac, en Corrèze, a trouvé des lettres de menaces, pouvant laisser planer le doute sur la présence d’explosif dans l’établissement scolaire.
"À la suite de ces menaces, le personnel encadrant a mis en sécurité les enfants, en les confinant dans les classes, et en fermant tous les accès à l’école. Cent vingt-cinq élèves de maternelle et deux cents de l’école élémentaire ont été confinés jusqu’à la sortie des classes", a expliqué le maire Jean-Louis Lascaux.
Des équipes cynophiles sur placeLes gendarmes se sont rendus sur les lieux avec quatre chiens, venus du Centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie de Gramat, pour vérifier l’établissement. "En deux heures, les vérifications ont été réalisées et les pistes criminelles réelles écartées", a confié Émilie Abrantes, la procureure de la République.
Du côté de la municipalité, "Un débriefing doit avoir lieu avec le personnel communal ce vendredi (10 novembre, Ndlr). L’école dispose également d’une psychologue scolaire", a précisé le maire de la commune. En fin d’après-midi, les forces de gendarmerie étaient présentes pour assurer la sécurité. Les élèves ont été évacués classe par classe, dans le calme.
Le chien, un enquêteur au flair inégalé
Une enquête ouverte"Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de recherches de Brive pour tenter de faire la lumière sur l’origine de ces menaces", a annoncé la procureure. Menaces qui s’inscrivent dans un contexte national propice à ce genre de désagrément.
Plusieurs établissements scolaires ont en effet fait l’objet de menaces d’attaque à la bombe ces dernières semaines. Le 23 octobre dernier, c’est l’IUT de Limoges qui avait dû être évacué pour des raisons similaires. Près de 100 alertes à la bombe avaient aussi été recensées en France, en l’espace de quinze jours, dans les aéroports.
Pierre Vignaud