"Plus de 3.000 policiers et gendarmes"encadreront la marche contre l'antisémitisme prévue ce dimanche
Gérald Darmanin était l'invité de BFMTV ce vendredi 10 novembre au soir. Il a évoqué le dispositif prévu pour le défilé de ce dimanche à Paris, qui devrait rassembler des milliers de personnes contre l'antisémitisme.
C'est un rassemblement qui fait beaucoup parler depuis l'appel lancé par Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet mardi 7 novembre dernier. Le président du Sénat et la présidente de l'Assemblée nationale avaient enjoint "tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de notre République" à participer dimanche 12 novembre à une "grande marche civique" contre l'antisémitisme.
Plusieurs voix se sont depuis élevées contre la participation du Rassemblement National (RN) tandis que LFI a refusé d'y prendre part.
Le ministre Gérald Darmanin, invité de BFMTV ce vendredi 10 novembre au soir, a évoqué le dispositif de sécurité qui entourera ce rassemblement, une "très belle initiative républicaine" selon lui.
Il faut arrêter de se voiler la face, il y a un antisémitisme qui est très important en France.
1.247 actes antisémites ont été dénombrés par les autorités depuis le 7 octobre, a-t-il décompté. Après avoir dressé le constat de 539 personnes interpellées pour des actes antisémites entre cette date et ce vendredi 10 novembre, et plus de 8.000 signalements de messages et contenus antisémites effectués via la plateforme Pharos sur le même laps de temps, il a annoncé que "plus de 3.000 policiers et gendarmes" encadreront le défilé.
"Je demande à tous les Français de s’y rendre. (…) Dimanche, il faut dire non à l’antisémitisme, il faut se rassembler", a poursuivi le ministre.
"Le président de la République combat sans relâche toutes les formes d'antisémitisme depuis le premier jour. Que des rassemblements viennent, partout en France, relayer ce combat est un motif d'espérance. Voilà pourquoi le président salue avec respect celles et ceux qui, dimanche, marcheront pour la République, contre l'antisémitisme et pour la libération des otages", écrit quant à lui l'Élysée.