Issoire gagne des habitants, Royat en perd... Découvrez comment la population évolue dans votre commune du Puy-de-Dôme

Les derniers chiffres de la population légale viennent d'être communiqués par l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques). Ils témoignent de l'augmentation légère de la population puydômoise, avec 662.285 habitants.

La population du Puy-de-Dôme est en augmentation, passant de 661.852 en 2020 à 662.285 en 2021 (chiffre de référence pour la population légale 2024), soit 433 habitants de plus.

Sur la période de référence Insee (2015/2021), le département a gagné 14.784 habitants grâce à des arrivées plus nombreuses que les départs (+ 0,4 %) par an en moyenne), qui contrebalancent un solde naturel stable.

Il y avait 647.501 Puydômois en 2015, 628.416 en 2009.

La population clermontoise reste stable, passant de 147.284 habitants en janvier 2020 à 147.327 un an plus tard. Elle progresse de 0,7 % (taux de croissance annuel moyen) sur la période 2015/2021 (comme entre 2010 et 2015). Clermont-Ferrand comptait 141.398 habitants en 2015, 139.860 en 2009.

Clermont Auvergne Métropole voit sa population baisser légèrement : de 295.821 habitants en 2020, elle passe à 295.787 en 2021. À noter la progression importante de Pont-du-Château (+2,3 %), Cébazat et Saint-Genès-Champanelle (+2 %), Sayat (+1,7 %) depuis 2015.

Comme Clermont-Ferrand, entre 2015 et 2021, Cournon-d'Auvergne et Issoire affichent une très légère croissance (respectivement 0,5 % et 0,4  %), Riom et Chamalières une très légère baisse (- 0,2 % et - 0,1 %) . 

La Godivelle, perchée à 1.205  mètres d'altitude dans le massif du Sancy, reste la plus petite commune du département, avec seize habitants, comme l'an dernier.  Deux autres communes dans le département ont moins de 50 habitants : Voingt affiche une progression de 4 % et passe de 38 habitants en 2015 à 48 aujourd'hui, après une baisse de 6,8 % entre 2010 et 2014, où elle était tombée de 54 à 38. Roche-Charles-la-Mayrand reste à 42 habitants, comme en 2015.

La commune qui a gagné le plus d'habitants entre 2015 et 2021 est La Chapelle-sur-Usson (+ 5,6 %, passant de 62 à 86 habitants, soit 24 de plus). Une remontée après une chute importante entre 2010 et 2015, où elle était tombée de 78 habitants à 62. La population de Bas-et-Lezat a aussi augmenté considérablement (+ 3,9 %), de même que celle d'Augnat (+ 3,6 %).

Royat compte 4.403 habitants, soit une baisse de 1,3 % entre 2015 et 2021, alors qu'elle enregistrait une croissance de + 1,3 % entre 2010 et 2014. 

Dans les plus petites communes, la tendance à la baisse est forte à Saint-Germain-près-Herment (qui passe de 83 à 64 habitants) alors que la période précédente avait affiché une augmentation de 1,5% (de 77 à 83 habitants).

Des chiffres très utiles

Les chiffres des populations interviennent pour le calcul des dotations versées par l'État aux collectivités térritoriales, notamment la dotation globale de fonctionnement (DGF) qui constitue la principale dotation de l'État attribuée aux communes, à leurs groupements dotés d'une fiscalité propre, aux départements et aux régions. A l'échelle de la commune, les chiffres des populations légales servent également à déterminer le nombre de conseillers municipaux à élire, ainsi que le mode de scrutin à appliquer lors des élections municipales.

C'est la loi du 27 février 2002 sur la démocratie de proximité qui fixe comme premier objectif du recensement de la population la publication tous les ans des chiffres de populations légales (population municipale, population comptée à part et population totale). Pour rappel, on entend par population municipale les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune.

Laurence Coupérier