Écologie, terrorisme… pourquoi le projet de nouveau stade du PSG fait polémique ?

Quatre maires de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines ont émis un communiqué de presse ce mercredi, manifestant leur opposition au projet du Paris Saint-Germain de construire un stade à Montigny-le-Bretonneux, suite à la frustration du club de ne pas pouvoir acheter le Parc des Princes.

Didier Fischer, Bertrand Houillon, François Morton et Ali Rabeh, les maires concernés, dénoncent le manque de transparence entourant le projet et exigent des discussions ouvertes, transparentes et des études d’impact indépendantes. Leur principale préoccupation concerne la préservation de « 50 hectares de terres naturelles » envisagées pour le nouveau stade, actuellement utilisées pour l’agriculture locale et situées près d’une zone classée Natura 2000 abritant des espèces protégées. Les maires alertent sur les impacts potentiels sur l’environnement et les habitants.

Les élus expriment également leur inquiétude quant à la pression que le PSG pourrait exercer sur la mairie de Paris avec ce projet, soupçonnant qu’il s’agit d’une manœuvre de négociation de la part des propriétaires du club. Ils affirment que « l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines mérite mieux que d’être instrumentalisée ». Enfin, les maires émettent une critique plus offensive, soulignant que le projet est porté par le Qatar, pays dont la « proximité avec les pires groupes terroristes devrait appeler à la plus grande vigilance ». Cette déclaration vise également Valérie Pécresse et Jean-Michel Fourgous, accusés de « grande collusion » avec le Qatar.