«Oui, Daech n’était qu’un fantasme en 2004, regardez-le maintenant. Les États-Unis l’étaient aussi en 1776, regardez-les maintenant.»
Le début de l’histoire
racontée par Quartz n’est malheureusement plus si rare: c’est celle d’un jeune originaire de l’État de Virginie qui se radicalise au fur et à mesure qu’il regarde des vidéos publiées par l'État islamique. Ses pseudos Twitter changent à l’envi, mais tous font référence au Jihad.
Ce soir-là, il parle de partir en Syrie et de créer une milice de l’organisation terroriste sur le sol américain avec Paul Dietrich, un développeur de l’Oregon, particulièrement intéressé par les utilisateurs de Twitter qui soutiennent les jihadistes.
«Washington a vaincu un empire avec 3% de la population [des États-Unis], avance-t-il. Je peux le faire avec 1%.»
«Arrête. Ces. Folies. Pendant. Qu’il. Est. Temps»
Son correspondant lui avait déjà conseillé de consulter un psychologue. Cette nuit-là, il se contente de lui dire qu’il est stupide. S’ensuit un échange indispensable.
«Comment ça, je suis stupide?
-Alors laisse moi résumer: tu es djihadiste, en Amérique, tu veux créer une milice et tu penses que tu vas gagner. Arrête. Ces. Folies. Pendant. Qu’il. Est. Encore. Temps.
-J’y penserai.»
L’utilisation d’internet par des groupes terroristes n’a rien de nouveau, rappelle Quartz. D’ailleurs, les citoyens n’ont commencé à quitter leur pays pour rejoindre ...