Aucune offre lors des enchères de l'ancienne clinique Saint-Jean, à Montluçon

La mise à prix de l’ancienne clinique Saint-Jean, à Montluçon, était de 5.000 €. Une somme qui pouvait être divisée par deux en cas de carence d’enchérisseurs.

Malgré cela, le bien n’a intéressé personne, ce lundi 4 mars, au tribunal judiciaire de Montpellier (Hérault), où se tenait l’adjudication. Le bâtiment, inoccupé depuis 1997 et qui devait devenir un lotissement, n’a fait l’objet d’aucune proposition.

Pourtant, Jean-Marc, qui s’était déplacé pour la visite des lieux, le 19 février dernier, était bien présent, mais n’a pas participé à la vente. Entre les honoraires de son avocat (1.400 €) et plus de 16.000 € de frais autres (amiante, enchères, etc.), l’opération devenait trop salée. Sachant que les travaux nécessaires pour la rénovation du bien, dans un état de délabrement avancé, seront très importants.

"Sauf que je suis toujours intéressé", mais pas à ce prix, raconte l’expert-comptable installé dans le Vaucluse, à une heure de Montpellier. Il compte s’adresser directement au mandataire judiciaire et lui faire une proposition.

C’est le cabinet Pernaud-Orliac qui a en charge le dossier (*), depuis la liquidation du groupe Strada, basé à Jacou (Hérault), en septembre 2015. Une situation sur laquelle Jean-Marc pense pouvoir jouer : 

Ce n’est plus une épine dans son pied, c’est un arbre. Tous les mois, ça lui coûte de l’argent.

La présence potentielle d’amiante ne lui fait pas peur. "Il ne faut pas y toucher, mais la coffrer."

Lors de la visite des lieux, le 19 février, il pensait pouvoir transformer le bâtiment en appartements pour des locations à nue. En 2016, il avait acquis un hôtel près de la centrale du Tricastin (Drôme). Et huit des trente meublés ont été livrés, occupés par des entreprises venant pour l’entretien de la structure nucléaire.

(*) Contacté, celui-ci n’a pas donné suite à notre demande d’informations.

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