Incident lié au voile au lycée Ravel : la plainte de l'étudiante classée sans suite
La plainte d'une élève de BTS du lycée Maurice-Ravel contre le proviseur qu'elle accusait de l'avoir violentée lors d'un incident lié au voile qu'elle s'apprêtait à porter, a été classée sans suite, mercredi 27 mars.
La plainte déposée par une élève de BTS du lycée Maurice-Ravel à Paris contre le proviseur qu'elle accusait de l'avoir violentée lors d'un incident lié au voile qu'elle s'apprêtait à porter, a été classée sans suite, a indiqué, mercredi 27 mars, le parquet de Paris sollicité par l'AFP.
La plainte déposée pour violences n'ayant pas entraîné d'incapacité de travail a été classée pour "infraction insuffisamment caractérisée", a précisé le parquet. Parallèlement, une enquête pour cyberharcèlement à la suite de menaces de mort sur internet visant le proviseur en lien avec cette altercation a été ouverte.
Un mois après les faits intervenus le 28 février, le proviseur a quitté ses fonctions "pour des raisons de sécurité", selon un message envoyé aux enseignants, élèves et parents. Le rectorat a, lui, évoqué "des convenances personnelles" et un "départ anticipé" en retraite "au vu des événements qui ont marqué ces dernières semaines". Il devrait être reçu par le Premier ministre, Gabriel Attal, mercredi 27 mars.
Une altercation intervenue le 28 février 2024Le proviseur avait "rappelé (le 28 février) à trois élèves leur obligation de retirer leur voile" islamique dans l'enceinte de l'établissement afin de respecter la loi interdisant les signes religieux ostentatoires, selon le parquet. "L'une d'elles, majeure et scolarisée en BTS", avait "ignoré le proviseur, ce qui a provoqué une altercation", d'après la même source.
Des menaces de mort à l'encontre de ce proviseur avaient ensuite été proférées sur internet. L'élève de BTS avait dit au Parisien avoir été "tapée violemment au bras" par le proviseur. Un jeune homme de 26 ans, originaire des Hauts-de-Seine, a été arrêté et doit être jugé le 23 avril à Paris pour avoir menacé de mort le proviseur sur internet.
Avec AFP