La fête foraine de la Saint-Urbain ouverte jusqu'au 26 mai à Aurillac
La foire de la Saint-Urbain. Les plus anciennes traces remontent à au XIIe siècle pour la partie commerciale. Toujours au mois de mai. Pour l’aspect festif, c’est à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Et depuis 2011, c’est à l’aire événementielle qu’elle se tient.
« Cette année, nous aurons deux ou trois nouveautés, explique Stéphane Dubief. L’homme, membre fondateur et secrétaire général de la fédération des forains de France, est aussi le représentant des forains qui s’installent une fois l’an à Aurillac. Parce que la Saint-Urbain est une institution, vieille de plus de sept siècles, pour la partie commerciale. Et datée de la fin du XIXe siècle début du XXe siècle pour la partie festive. Longtemps installée au Gravier, jusque dans les années 80, puis place du 8-Mai jusqu’en 2010. Et enfin à l’aire événementielle depuis.
Des nouveautés et des retours« Nous avons environ 70 attractions, dont la plupart est déjà installée. Et parmi les nouveautés, il y aura le retour du karting, avec des moteurs thermiques, le Toros locos, le Monza, qui est un circuit inspiré du film Cars, et Rotor, plus gros, qui joue avec la force centrifuge et les sensations fortes », détaille Stéphane Dubief. Dans cette attraction, on peut rester “collé” à la paroi avec une force pouvant aller jusqu’à 4 G (4 fois la gravité).
Quand ? Jusqu'au dimanche 26 mai, tous les jours à partir de 15 heures (période scolaire) ou 14 heures (samedi, dimanche, jours fériés).Ou ? Aire événementielle de La Ponétie.Des événements ? Vendredi 24 mai, spectacles pyrotechniques à 23 heures (selon les conditions météorologiques). Journée demi-tarif, mercredis 1er et 15 mai ; journée tarifs réduits, dimanche 26 mai, 2 et 3 €.
Mais après l’événement dramatique qui s’est produit à Blois le week-end dernier et a coûté la vie à une femme de 27 ans, Stéphane Dubief prend sa casquette de secrétaire général de la fédération : « Bien sûr, nous avons une pensée pour la victime. Quand on vient dans une fête foraine, c’est pour s’amuser, pas pour mourir. Des petits bobos, il y en a, et il y en aura. Ce sont des incidents sans grande gravité. A Blois, il y a une enquête en cours, donc je resterai discret ».
Il précise : « Des manèges, il y en a de tous types. Mais tous doivent subir un contrôle technique selon le type avec une durée de validité qui va de un à trois ans. Et quand un forain s’installe, il signe un engagement de “bon montage” avec la municipalité. Après, les manèges évoluent chaque année. Je ne suis pas contre une évolution de la législation, mais il faut qu’on en discute ».
Comme chaque année, la fête ouvrira ses portes en début d’après-midi, tous les jours, jusqu’au dimanche 26 mai. Et « il y aura plein de surprises durant ce mois de fête », insiste Stéphane Dubief.
Texte : Bruno-Serge Leroy
Photos : Jérémie Fulleringer