Johnetta Elzie s’apprêtait à prendre l’avion pour St. Louis (Missouri) lorsqu’elle se fait fouiller à la sécurité. Rien d’anormal à première vue. Scanner et palpations sont le rituel de millions de voyageurs chaque jour. Oui mais voilà, Johnetta est noire et ses cheveux sont tressées. Deux caractéristiques qui lui ont valu, raconte-t-elle
sur Teen Vogue et à Slate.fr, de se faire fouiller les cheveux, lui causant une intense douleur sans que l'agent qui a procédé à cette fouille ne s'en émeuve. Membre du mouvement
#BlackLivesMatter, qui organise des manifestations pour dénoncer le racisme, elle raconte à Slate.fr la fouille qu'elle a subie. En tant que noire, elle est habituée, dit-elle, à être fouillée un peu plus que les autres personnes. La machine scanne ses bras, sa poitrine, son dos. Puis un agent de sécurité s'avance et lui demande de lever les bras et palpe différentes parties de son corps. Il se met à sa grande surprise à fouiller ses cheveux tressés et semi attachés: «J’ai eu tellement mal que je lui ai crié dessus. C’était un réflexe car j’ai vraiment eu mal. Mais j’ai ressenti aussi qu’on me manquait de respect. Il fallait vraiment que je réagisse. Elle m’a regardé avec beaucoup d’étonnement, comme si elle avait peine à croire que je puisse avoir mal.»
Les autorités refusent de prendre sa plainte Lorsqu’elle partage sa frustration
sur Twitter, elle reçoit alors des ...
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