![Confession d'un anti-blockbusters](http://www.slate.fr/sites/default/files/block.jpg)
Ils sont les rares les jours où il nous semble faire enfin face à notre destin. C'est cependant ce qui m'est arrivé mercredi 16 décembre dernier. Cette date, chacun s’en souvient, marquait la sortie française de l’épisode VII de Star Wars. Unanimement (
ou presque),
et précocement, célébré par les médias, attendu comme le Messie par les fans (dont je suis) et au-delà par le public, tout me poussait à me ruer, seul ou en groupe dans la salle la plus proche. Seulement voilà, pour moi, le 16 décembre devait s’inscrire dans mon calendrier comme la journée par excellence où je n’irais pas au cinéma: il y a un peu plus d'un an je me suis embarqué sur un chemin sombre et piégeux, l'une de ces routes où l’on ne voyage que seul: je m'interdis désormais d’aller voir des blockbusters au cinéma. Jusqu'à Star Wars ma position était restée très tenable: je n’avais pas vraiment suivi la franchise
Fast and Furious, alors le septième vous pensez...et
Ant-man n’avait rien du phénomène de société. La première épreuve véritable a sans doute été le grand retour de
Mad Max, présenté comme un chef-d’œuvre par à peu près tout le monde, les intellectuels dissertant sur la puissance de la figure féminine incarnée par
Charlize Theron, les cinéphiles s’arrêtant sur la performance de
Tom Hardy et d’autres assumant leur envie de voir tout simplement un beau spectacle.
Mad Max: Fury Road © Village Roadshow Films ...
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