La mairie de Moscou a fait craquer l’une des start-ups les plus puissantes du moment.
Global Voices rapporte qu’
un communiqué, relayé par la chaîne de télévision russe
RBC TV, fait état d’un accord entre la plateforme numérique de transport alternatif
Uber et les autorités municipales moscovites.
Le
département des transports de Moscou a posé un ultimatum au géant américain: quatre-vingt dix jours pour que tous les chauffeurs estampillés Uber soient en règle, selon la loi russe. Un autoritarisme qui a payé, puisque le service de transport entre particuliers s’est engagé auprès de la mairie de Moscou à ne travailler qu’avec des chauffeurs disposant d’une licence de taxi.
«Seuls des trajets avec des taxis officiels garantissent un service fiable et de qualité», a justifié dans le communiqué,
selon une traduction faite par Le Figaro, Maxime Lixoutov, adjoint au maire chargé des transports.
Outil de surveillance
La numérisation du service va aussi être utile à la municipalité. En disposant des données sur les trajets effectués et la position GPS des véhicules, les autorités pourront les croiser avec leurs propres données sur le trafic, les images des caméras de surveillance et ainsi disposer d’un outil de surveillance en temps réel du trafic très efficace. Pas un luxe, quand on constate la qualité de la conduite des moscovites, comme dans cette vidéo:
Les principaux concurrents d’Uber en Russie s’étaient ...