L'Arcep étend son étude sur la qualité des réseaux mobiles
L'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a annoncé lundi l'extension du périmètre de son étude sur la qualité des réseaux mobiles et la poursuite de son évaluation des réseaux 2G et 3G, contrairement à ce qu'a affirmé la revue de défense des consommateurs UFC-Que Choisir.
"On essaie de mieux investir les territoires, on double la taille de l'enquête pour aller dans les régions", a déclaré à l'AFP Benoît Loutrel, directeur général de l'Arcep.
L'organisme va prendre 1 million de mesures en 2017, contre 600.000 en 2016. Il évaluera la qualité du réseau sur un plus grand nombre d'axes ferroviaires, de villes de taille moyenne et de zones rurales.
Ces mesures seront prises avec des terminaux compatibles avec la 2G, la 3G et la 4G.
Ces terminaux "accrocheront le meilleur réseau disponible à chaque endroit, c'est-à-dire très régulièrement la 2G ou la 3G, étant donné que les réseaux 4G sont en cours de déploiement", a précisé l'Arcep dans un communiqué.
L'an dernier, les données étaient relevées avec des terminaux compatibles uniquement avec la 2G et la 3G.
L'association de consommateurs UFC-Que Choisir affirmait sur son site internet lundi que l'Arcep ne reconduirait pas ses études sur la qualité de service des réseaux 2G et 3G "pour se consacrer désormais entièrement à la 4G". Une décision qu'elle jugeait "clairement prématurée".
"Même si leur nombre a tendance à baisser, la moitié des possesseurs de mobile utilisent encore la 3G, selon les derniers chiffres de l'Arcep, soit parce qu'ils ne se trouvent pas dans une zone couverte par la 4G, soit parce qu'ils ne disposent pas d'un terminal 4G", soulignait l'association.
Pour le gendarme des télécoms, il s'agit d'un "malentendu". "Toutes les mesures qu'on fait en zones rurales sont en 2G et en 3G", a souligné M. Loutrel.