La série "Chefs" remet le couvert sur France 2, faut-il se resservir?
SÉRIES TV - "Chefs" reprend du service sur France 2. La série avec Clovis Cornillac dans la peau d'un chef aussi bourru que barbu revient avec une saison 2 ce mercredi 23 novembre. Elle devra faire aussi bien, sinon mieux, que sa première édition... et ça n'est pas une mince affaire.
En février 2015, "Chefs" a réuni près de 4 millions de fidèles autour de 6 épisodes aux critiques élogieuses. Ça en fait du monde qui attend les réalisateurs Arnaud Malherbe et Marion Festraëts au tournant. Vont-ils rester sur leur faim? Le HuffPost a vu la saison 2 et voici au moins quatre bonnes raisons de se laisser tenter par la suite de cette série française.
Des cuisines très différentes en 8 épisodes
Ceux qui ont regardé "Chefs" pour la première fois par passion de la cuisine seront surpris par les nouveaux horizons culinaires abordés dans la saison 2. Si dans les épisodes de 2015 on suivait essentiellement l'apprentissage de Romain (Hugo Becker) au sein de la brigade d'un grand restaurant, cette fois-ci "Chefs" sort de la cuisine du Paris.
En huit épisodes (deux de plus que la saison précédente), les réalisateurs nous montrent la cuisine à la campagne, la cuisine en prison, les défis culinaires dans des tripots clandestins, la cuisine pour un richissime émir et la cuisine traditionnelle chinoise. Ça change de la cuisine gastronomique! Et pour les amateurs de bons vins, sachez qu'un personnage de sommelier viendra aussi étancher votre soif.
De nouveaux thèmes d'actualité
La première saison de "Chefs" nous a marqué en osant montrer la dureté du métier de cuisinier, la face sombre de ce milieu, à la télévision. Loin des téléréalités culinaires, la série d'Arnaud Malherbe et Marion Festraëts était résolument d'actualité, diffusée au beau milieu de l'affaire Robuchon (souvenez-vous de l'enquête sur les insultes et le harcèlement dans les cuisines de son nouveau restaurant à l'époque).
La suite de la série contient aussi sa dose de réalisme. L'aspect financier de la restauration est toujours présent avec les batailles d'investisseurs. Viennent s'ajouter les difficultés économiques que rencontrent des professionnels aguerris mais en faillite. Et la disparition des bistrots de quartier au profit de luxueux projets dans la capitale.
La carrière des femmes cheffes et le sexisme en cuisine sont également abordés.
Un couple qui marche toujours aussi bien
Ceux qui ont apprécié le duo Delphine (Anne Charrier) - Le Chef (Clovis Cornillac) ne seront pas déçus. Le couple se retrouve dans la saison 2 et les joutes verbales entre les deux comédiens sont toujours aussi délicieuses.
Que le jeu de séduction ait lieu dans un vieux troquet ou dans le décor aseptisé d'une cantine industrielle, l'alchimie est bien présente.
Clovis Cornillac à la réalisation
Pour les épisodes cinq, six, sept et huit, il y a du nouveau derrière la caméra. Clovis Cornillac a pris les manettes pour la seconde partie de la saison. "Les plans ne sont pas les mêmes, les cadres ne sont pas les mêmes, la mise en scène à l'intérieur n'est pas la même", annonce le comédien à la double casquette.
Ce dernier commence d'ailleurs a être un habitué du double emploi. Pour son premier long-métrage, "Un peu, beaucoup, aveuglément", en 2015, Clovis Cornillac était des deux côtés de la caméra. Pour le troisième volet de "Belle et Sébastien", ça sera la même chose.
Alors pour cette saison de "Chefs", le réalisateur s'est lancé un nouveau défi: diriger sa mère. L'actrice Myriam Boyer est en effet au casting de l'épisode 7...
Lire aussi :
• "Chefs", une série bien plus sombre que la cuisine des téléréalités
• La série "The Young Pope" mérite-t-elle votre bénédiction?
• Cette série vous dit ce qu'il se passe si le président américain meurt
• Pour suivre les dernières actualités en direct sur Le HuffPost, cliquez ici
• Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost
À voir également sur Le HuffPost: