Julian Assange se dit prêt à tenir sa promesse et à se rendre aux États-Unis
INTERNATIONAL - Julian Assange semble prêt à honorer sa promesse. Le fondateur de WikiLeaks se dit prêt à se rendre aux Etats-Unis, où il fait face à de lourdes accusations, à condition que ses droits soient garantis, a annoncé mercredi 18 janvier le site internet.
Julian "Assange est prêt à venir aux Etats-Unis à condition que ses droits soient garantis", indique WikiLeaks sur Twitter, suite à la décision du président Barack Obama de commuer la peine de Chelsea Manning, condamné pour avoir transmis plus de 700.000 documents confidentiels à WikiLeaks.
Assange is still happy to come to the US provided all his rights are guarenteed despite White House now saying Manning was not quid-quo-pro.
— WikiLeaks (@wikileaks) 18 janvier 2017
Le site internet précise que son fondateur pourrait s'exécuter même si "la Maison Blanche dit maintenant que la commutation de peine de Manning n'était pas 'quid quopro' (donnant-donnant, ndlr)".
Le 12 janvier, WikiLeaks avait déclaré que Julian Assange accepterait d'être extradé vers les Etats-Unis si le président américain faisait preuve de clémence envers Chelsea Manning. Mais des responsables de la Maison Blanche ont affirmé qu'il n'existait aucun lien entre ce message et la décision de Barack Obama.
If Obama grants Manning clemency Assange will agree to US extradition despite clear unconstitutionality of DoJ case https://t.co/MZU30SlfGK
— WikiLeaks (@wikileaks) 12 janvier 2017
Julian Assange est réfugié à l'ambassade d'Equateur à Londres depuis juin 2012 pour éviter une extradition vers la Suède où des accusations de viol sont portées à son encontre et qu'il nie. Il affirme craindre que Stockholm ne l'extrade ensuite vers les Etats-Unis où il devrait répondre de la publication par Wikileaks des documents militaires et diplomatiques révélés par Chelsea Manning.
Une de ses avocates, Melinda Taylor, a indiqué mardi à l'AFP ne pas connaître précisément le statut juridique de son client aux Etats-Unis, malgré des demandes répétées de ses représentants dans ce pays.
Le fondateur de WikiLeaks a salué l'annonce du président et appelé le gouvernement américain à "mettre fin immédiatement à la guerre contre les lanceurs d'alerte, et ceux qui publient comme WikiLeaks et moi". Il soutient que Manning n'aurait jamais du être condamné. "C'est un héros dont le courage aurait du être félicité, pas condamné", a-t-il déclaré.
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