Amy Farrah Fowler de "Big Bang Theory" a un message pour ceux qui disent "fille" en parlant d'une femme
PEOPLE - Si le nom de Mayim Bialik ne vous dit rien, vous avez certainement entendu parler de son rôle de Amy Farrah Fowler dans la série culte "The Big Bang Theory". Mayim Bilaik incarne à l'écran la petite amie de Sheldon. Au fil des saisons, elle est devenue l'un des personnages les plus décalées et les plus drôles de la sitcom diffusée par CBS. Mais le 23 mars, c'est très sérieusement que Mayim Bialik est repassée derrière la caméra. L'actrice et neuroscientifique américaine veut alerter sur le sexisme de notre langage.
Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus, Mayim Bialik alias Amy Farrah Fowler dans "TBBT" n'en peut plus de l'utilisation d'un champ lexical "enfantin" pour parler des femmes. "Quand nous utilisons des mots pour décrire les femmes adultes qui sont utilisés pour décrire des enfants, cela change notre perception des femmes", explique l'actrice dans une vidéo partagée sur son mur Facebook et vue plus d'un million et demi de fois en un jour.
"Vous ne direz jamais à quelqu'un : 'Demande au garçon derrière le bureau de banque si le notaire est là aujourd'hui'. Nous n'appelons jamais les hommes 'garçons'", continue-t-elle. "À ceux d'entre vous qui appellent des femmes 'des filles', je dis : 'Vos intentions sont peut-être bonnes, mais j'espère que vous pouvez voir l'impact négatif et non intentionnel que les mots peuvent avoir'".
À la fin de son message, Mayim Bialik offre aux récalcitrants, un petit mode d'emploi tout simple distinguer une "fille" d'une "femme": "Indices prouvant qu'elle peut être une femme : le bac, un boulot, une assurance de voiture qu'elle paye, un prêt, un logement, un compte d'épargne", explique patiemment l'actrice, "[...] Les filles ont tendance à avoir moins de 18 ans, et vivent généralement chez leurs parents. Être mère de famille est très souvent un très bon indice qui montre que quelqu'un est une femme."
Avec ce tutoriel ironique "aimé" près de 35.000 fois sur Facebook et tout autant partagé, Mayim Bialik compte bien en finir avec les abus (sexistes) de langage.
"Les limites de mon langage signifient les limites de mon propre monde", écrivait le philosophe autrichien, Ludwig Wittgenstein.
Et pour Mayim Bialik, il serait grand temps de l'adapter à la réalité.
Lire aussi :
• Gwyneth Paltrow partage ses conseils sur la sodomie sur son site de bien-être
• Malgré les risques, des Iraniennes tournent des vidéos de leur vie quotidienne
• Une photographe souligne l'irrationalité de la taille mannequin
• Pour suivre les dernières actualités en direct sur Le HuffPost, cliquez ici
• Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost
À voir également sur Le HuffPost: