Retour en images sur la vente aux enchères des vaches limousines Label Rouge au Salon de l’Agriculture
Dix vaches étaient proposées, ce lundi 26 février, aux enchères lors de la traditionnelle vente de vaches de boucherie Label Rouge du Salon international de l’agriculture (SIA) coorganisée par Limousin promotion et France Limousin sélection.
« Encore ? Quelqu’un ? On la laisse partir ? Vous êtes sûrs ? Vraiment ? ». Avec la ferveur de l’encanteur qui va bien, Olivier Rambert, directeur commercial d’Interlim, a animé, ce lundi 26 février, en début d’après-midi, le ring de présentation du pavillon 1 de Paris Expo porte de Versailles. Un ring autour duquel s’était amassé un public toujours plus nombreux pour assister au spectacle.
Il faut dire que cette année encore, les dix vaches de boucherie Label Rouge proposées à la vente étaient exceptionnelles (5 issues d’élevages haut-viennois, 4 de Corrèze et 1 du Lot). « C’est un travail de longue haleine, insistait Jean-Marc Escure, directeur de Limousin promotion, en préambule de la vente. Les éleveurs ont tout fait pour que ces animaux soient en parfait état au moment de la sélection qui a eu lieu à Lubersac (Corrèze) fin janvier. »
En levant les panonceaux distribués pour l’occasion, les acheteurs, venus du Limousin, mais également de toute la France, ont fait grimper les prix. Qu'ils soient « boucheries, grandes surfaces, restaurateurs, la règle pour entrer sur le ring était d'être engagé en bœuf limousin Label Rouge » rappelait Jean-Marc Escure.
Une belle histoire qui se poursuit...Finalement, le top price de la vente est revenu à « Paysanne » du Gaec Rouvelaud (Saint-Martin-Terressus en Haute-Vienne) adjugée 9.700 € à la boucherie Lacheny à La Jonchère-Saint-Maurice en Haute-Vienne. Un moyen de faire perdurer « la belle histoire entre le Gaec Rouvelaud et la boucherie Lacheny », souriaient Guillaume et Aurélien Lacheny, présents ce lundi à Paris, tout en soulignant « cette passion de la race limousine transmise par notre papa depuis maintenant 47 ans ».
« C’est une histoire qui dure depuis 1992 où on avait acheté, à Saint-Yrieix, deux bêtes au Gaec Rouvelaud, et on se retrouve, en 2024, ici au Salon de l’agriculture, confiait Guillaume Lacheny. D’ailleurs, je n’aime pas trop qu’on parle de top price, je préfère “top qualité” car, pour nous, on a acheté une qualité, pas un prix. »
Deux autres vaches ont dépassé la barre des 9.000 € lors de la vente : « Mandoline » (Gaec Aucomte père et fils en Haute-Vienne) vendue 9.600 € à la boucherie Orange viandes à Orange (Vaucluse) et « Rosaline » (Gaec Bourbouloux en Corrèze) adjugée 9.000 € au Carrefour Brive-la-Gaillarde et à Super U Laguenne (Corrèze).
La moyenne de la vente s’établit à 8.260 €.
Jean-Adrien Truchassou Photos Stéphane Lefèvre