Des produits du Fumage du Sichon rappelés : "pas de risque pour la santé" assure la société basée dans l'Allier

Alors qu’une opération de rappel de plusieurs de ses produits a été enclenchée, ce mardi, dans des supermarchés de l’Allier et du Puy-de-Dôme, la société du Fumage artisanal du Sichon, basée à Brugheas, près de Vichy, tient à le souligner : cette mesure est de nature « préventive ».

L’alerte, publiée ce mardi matin sur le très officiel site « Rappel conso », mentionne de fait des risques de « présence de Listeria monocytogenes » dans une gamme de truite fumée, et dans une autre de saumon fumé.

Les deux lots pointés du doigt affichent une date limite de consommation au 4 avril, précise la plateforme gouvernementale, qui invite tous les consommateurs susceptibles de détenir l’un de ces lots « à ne pas les consommer, à les rapporter dans les points de vente, ou à les détruire ».

En outre, « les personnes qui auraient pu consommer ces produits et qui présenteraient de la fièvre, isolée ou accompagnée de maux de tête, et des courbatures, sont invitées à consulter leur médecin », mentionne encore l’alerte dans son message usuel de « précaution sanitaire ». Mais du côté de la société, l’heure n’était pas à la panique, ce mardi. 

"Il ne s’agit que d’une suspicion de présence de la bactérie, avec un seuil minime, bien en deçà du seuil d’alerte"

C’est même l’entreprise, à la notoriété bien établie dans le paysage économique vichyssois, qui a elle-même lancé la procédure de rappel. Laquelle a concerné des enseignes Carrefour, Super U, Cora, Leclerc ou encore Auchan et Vival, situées dans le bassin de Vichy, Gannat, Moulins, ou encore de Clermont-Ferrand. « Mais cela ne concerne pas une quantité énorme de produits », tempère Daniel Bono, gérant de la société implantée sur la commune de Brugheas.

Du reste, il ne s’agit que d’une « suspicion » de présence de la bactérie, « avec un seuil minime, bien en deçà du seuil d’alerte », relève encore le chef d’entreprise, qui dit avoir fait rappeler ces lots « par précaution ». Il n’y a en tout cas « aucun risque majeur de santé », conclut le responsable d’une société qui précise que les clients lésés pourront « bénéficier de remboursement ou d’avoirs ».

Pierre Geraudie