Une fresque à l'école clermontoise Michelet, en souvenir du peintre américain Herman Keith

Tout le monde avait des frissons, vendredi dernier, dans la cour de l’école Michelet, pour la présentation de la nouvelle fresque et la dernière apparition d’Herman Keith qui a travaillé deux mois durant avec les enfants.

« Herman, Herman, Herman… ». Près de 200 enfants de classes élémentaires qui crient un nom dans la cour. Pas banal, et même très émouvant pour les élèves, les professeurs, les élus et tous les gens venus à cette inauguration.Projet entre Clermont et Anderson, ville américaine du réseau des villes Michelin, le peintre de Caroline du sud avait accepté de travailler deux mois en France avec les enfants de l’école pour réaliser une grande fresque dans la cour.

Un projet bien monté : plutôt que de travailler sur des échafaudages, Herman a imaginé une solution quasi idéale : chaque classe a réalisé un panneau sur une plaque de résine spéciale qui, une fois collée au mur, lui transmet son dessin. Le peintre et les élèves ont donc imaginé un dessin abstrait, reprenant le jaune, couleur d’Anderson, et le puy de Dôme, symbole de l’Auvergne. Les dessins ont ensuite été ajustés, avec en prime une petite pièce de mosaïque réalisée par les élèves d’Anderson.

Outre un résultat magnifique, « cette expérience a constitué une vraie bouffée d’air pour notre école où la vie n’est pas toujours facile », témoignait l’un des enseignants.Finalement, c’est Herman, après les vivats, qui a pris la parole. Un véritable show à l’américaine avec des mots tendres, positifs, émouvants qui s’est conclu par un “I will never forget you” qui a tiré quelques larmes à certains enfants.Un très beau final à quinze jours des 4e  rencontres internationales du réseau des villes Michelin, avec, espérons-le, d’autres beaux projets.Arnaud Vernet