L’hôtel-restaurant Le Prieuré a rouvert ses portes à Chaumont-le-Bourg
Après deux ans de fermeture, l’hôtel-restaurant Le Prieuré a rouvert ses portes sous l’impulsion de Lucille et Lucas Sollelis à Chaumont-le-Bourg dans le Puy-de-Dôme. Le jeune couple entend bien donner un nouveau souffle à l’établissement et en faire une des adresses incontournables du territoire.
Lucille et Lucas sont des enfants du pays : "Je suis de Chaumont du côté de ma mère et la famille de mon père est de Bertignat", explique le jeune homme qui a suivi un cursus à l’école hôtelière de Chamalières avant d’intégrer la brigade de Jean-Claude Leclerc, chef étoilé clermontois.
Sept ans à MarseilleIl est ensuite parti renforcer son expérience professionnelle à Marseille où il a passé sept ans, spécialisé alors dans la pâtisserie. Lucille, elle, vient des Combrailles. "Ma formation n’est pas hôtelière au départ, raconte-t-elle. Mais pour financer mes études, j’ai travaillé dans la restauration." "On est revenus juste pour reprendre cet établissement dont le potentiel n’a, à notre avis, jamais été exploité à sa juste valeur, justifie Lucas. Les murs appartiennent à une association, et nous, nous sommes gérants. Nous avons passé un an à faire des travaux pour repenser le restaurant, l’accueil et aussi toute la cuisine."
Développer l’événementielLe Prieuré a donc pris un gros coup de jeune, de par ces travaux et aussi par l’énergie de ce couple de trentenaires, parents de deux petites filles. Lucas et son épouse veulent développer l’événementiel. Mais ils ont dans l’idée de réaménager une seconde salle, de repenser les bords de la piscine… Autant de projets qui viendront renforcer le confort de l’établissement.
Côté cuisine, Lucas a choisi de proposer une formule tous les midis en semaine. "Je privilégie les produits locaux, assure-t-il. Je vais au marché tous les jeudis, je travaille avec le Gaec de Masselebre… Pour le poisson aussi, je ne fais que du local, comme de la truite, de l’omble chevalier…"
Brunch un dimanche par moisLe week-end, le cuisinier a choisi de privilégier la viande : une cave de maturation, trois races de bœuf, et des pièces que les clients peuvent choisir dans l’étal avant cuisson dans la cheminée ou sur un brasero si la météo le permet.
Le couple proposera désormais aussi un brunch tous les premiers dimanches du mois, ainsi que des animations comme une guinguette avec repas à la broche dans le parc, pour le 14 juillet. "Il y aura même un feu d’artifice, annonce Lucille. Nous voulons mettre un peu d’animation dans le village et sur notre territoire."Et si le restaurant accueille pour l’instant une vingtaine de couverts et pas plus, c’est pour faire "peu et bien."