Racheté, l'Etoile Palace change de nom et devient Grand Ecran Vichy
Ouvert en 2004 dans le centre commercial des Quatre Chemins, le complexe vichyssois vient d'être racheté par le groupe Grand Ecran à son ancien propriétaire, le réseau Etoiles Cinémas.
L'Étoile Palace, c’est du passé. Depuis le lundi 1er avril, le cinéma de Vichy a changé de propriétaire et de nom, pour devenir le cinéma Grand Écran Vichy. Jules Amossé, son directeur, a salué l’entrée du complexe vichyssois dans "un groupe historique de plus de 100 ans d’existence, géré par la famille Fridemann".
Le groupe indépendant Grand Écran, dont le siège est basé à Limoges, prend ainsi la suite du réseau Étoiles Cinémas qui gérait le site thermal depuis octobre 2011.
"Cet achat va faire bouger les choses, nous permettre d’enrichir notre programmation, car la marge de manœuvre de Grand Écran est plus importante"
Ce qui va évoluer dans le complexe vichyssoisPour le moment, les premiers changements amorcés concernent l’application mobile et le site internet. Les réseaux sociaux ont aussi été mis à jour. Mais, selon le directeur du cinéma, des travaux d’ampleur pourraient débuter d’ici septembre, avec, pour commencer, "le changement des sièges de la grande salle".
Le groupe Grand Écran prévoit également d’installer sa technologie "Cinémax" à Vichy, en 2025. Il s’agit d’une "salle premium avec des sièges en cuirs inclinables et repose-pieds, ainsi qu’un gradinage accentué pour plus d’espace pour les jambes", mais aussi des améliorations techniques, "un son immersif et une projection laser dernière génération", précise le directeur général de Grand Écran Cinémas, Virgile Fridemann.
À la mi-mai, "la modernisation du hall d’accueil, avec des espaces d’attente plus chaleureux et pratiques", ainsi que la refonte du comptoir caisse-confiserie est prévue, toujours d’après Virgile Fridemann. Côté tarifs, peu de changement - la séance du matin passe de 6 euros à 6,50 euros -, mais des nouveautés notables dont l’ajout d’un pass 15 places et l’instauration de l’offre abonné UGC illimité.
Chloé Goigoux, photo Corentin Garault