Comment les avants du CA Brive ont livré un match énorme pour dompter Biarritz et assurer la qualification
Si lors des quatre dernières journées, le CAB avait pu développer un gros volume de jeu pour battre Colomiers, Aurillac et Vannes, les trois-quarts brivistes n’ont pas eu, hier soir, beaucoup de ballons à se mettre sous la dent. Ce sont principalement les « gros » qui ont assuré le scoring.
Dans un match tendu, d’autant plus tendu que l’arbitre n’a pas montré suffisamment de sévérité sur les accrochages survenus dans les 20 premières minutes, la ligne de trois-quarts corrézienne n’a pas trouvé matière à s’exprimer. Il faut dire que sur la seule action au large de la première période, Mathis Ferté s’est fait salement éteindre.
Heureusement pour Brive, le huit de devant a pris le relais. S’ils ont certes concédé une pénalité en mêlée fermée qui a permis au BO de revenir à 3-3, sortant pour quelques minutes Brive du top 6, les avants corréziens ont fait le boulot en conquête.
Da Silva sur tous les frontsNotamment dans le jeu au sol où Lucas Da Silva s’est vite montré actif en grattant deux ballons dans les dix premières minutes. Si dans la zone de marque, le pack briviste a longtemps buté sur une défense biarrotte agressive en diable, c’est bien sur ballon porté que Brive a forcé la décision avant la pause.
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On jouait la 38e minute. Pénaltouche trouvée par Olding dans les 22. Lancer de Da Silva bien capté par Van Eerten. Da Silva revenait se positionner derrière le maul et aplatissait. Un essai qui permettait à Brive de souffler avant la pause (10-3). La supériorité du paquet briviste se confirmait en seconde période avec deux autres pénalités gagnées en mêlée et un pilonnage en règle à l’heure de jeu de Boudou, Moriarty, Fraissenon et Usarraga qui aurait mérité de se traduire en points.A l'image de Boudou, le banc briviste a fait mal au BO en seconde période.
Ce sera fait quelques instants plus tard. Sur un nouveau porté briviste, le ballon était arraché par les Biarrots mais Carbonneau, le neuvième avant, surgissait pour aplatir.
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Dans la foulée ou presque, Boudou y allait d’une percée énorme. Puis, suite à une nouvelle mêlée dans la zone de vérité, Sadrugu s’arrachait pour le troisième essai briviste. Et c’est encore sur porté que Brive inscrivait l’essai collectif du bonus. Comme un symbole. Un bonus indispensable vu que Nevers dans le même temps s’imposait lui aussi avec le bonus face à Dax.
Pascal Goumy