Ils ont frôlé la mort : Deux agents attaqués au couteau dans un cabinet d’expert-comptable
Amadou T. Joseph Nguirane Bâ a semé la panique au cabinet de l’expert-comptable M. Dieng. Muni d’un couteau, l’homme âgé de 35 ans a blessé avec une arme blanche, deux personnes qui travaillent là-bas. Son acte lui a valu sa comparution devant la barre du tribunal d’Instance de Dakar hier, pour coups et blessures volontaires ayant entraîné des incapacités temporaire de travail de 2 et 5 jours.
Devant la barre du tribunal d’Instance de Dakar, les parties civiles Abdoulaye Ndiaye et Pape Demba Ngom sont revenus sur les faits. Selon Abdoulaye Ndiaye, le jour des faits, l’interphone a sonné. Au bout du fil, le vigile l'informe qu’un homme se présentant comme un huissier de justice, cherche leur patron. Sans arrière-pensée, il lui demande de monter. Selon le plaignant, quand il lui a ouvert la porte, il a constaté que Amadou T. Joseph Nguirane Bâ avait sa main droite dans sa poche.
A l’en croire, celui-ci lui a demandé s’il travaille là-bas. Avant même de répondre dit-il, il a sorti sa main de sa poche et l'a blessé avec l’arme qu’il dissimulait depuis son arrivée. « Mes cris ont alerté le vigile Ngom. Celui-ci très réactif, est venu nous rejoindre. Il a voulu le maîtriser avec le balai qu’il détenait. Mais, Bâ a pris le dessus sur lui, avant de le blesser à son tour. Il a ensuite pris la fuite », raconte la partie civile. Les propos de Abdoulaye Ndiaye sont confortés par le vigile Pape Demba Ngom.
D’après ce dernier, c’est grâce aux caméras de surveillance, qu'il a été reconnu par leur patron. « En effet, celui-ci nous a renseigné que le prévenu qu’il connaît très bien, ne cesse de proférer des menaces contre lui », a renseigné le plaignant Ngom, qui informe le tribunal que le prévenu, en dehors du couteau, détenait également une arme à feu.
Selon l’avocat des parties civiles, le prévenu est le fils d’un ancien collaborateur de l’expert-comptable M. Dieng. Au décès de son père, qui était en parallèle, commissaire aux comptes pour une entreprise, ce dernier a hérité de l’affaire. Selon la robe noire, pendant 5 ans, l’expert-comptable, pour honorer la mémoire du père du prévenu, reversait à la famille de celui-ci ses honoraires. Amadou T. Joseph Nguirane Bâ, sans raison valable, en voulait à M. Dieng et lui envoyait des courriels pour le menacer de mort. Après l’avoir déclaré coupable par le tribunal, l’avocat des parties civiles a dit solliciter le franc symbolique pour le compte de ses clients, qui sont victimes de coups et blessures volontaires.
La déléguée du procureur de la République qui estime également que les faits sont constants, s’en est rapportée à la sagesse du tribunal, en ce qui concerne la peine. L’avocat de la défense qui réfute les menaces de mort évoquées à la barre, a sollicité une application bienveillante de la loi pour son client, en ce qui concerne le délit de coups et blessures volontaires contre les deux parties civiles.
Au terme de sa plaidoirie, le tribunal, après en avoir délibéré, a reconnu le comparant Amadou T. Joseph Nguirane Bâ, coupable de coups et blessures volontaires. Il a écopé d’une peine d’emprisonnement de trois mois assortis du sursis.
Devant la barre du tribunal d’Instance de Dakar, les parties civiles Abdoulaye Ndiaye et Pape Demba Ngom sont revenus sur les faits. Selon Abdoulaye Ndiaye, le jour des faits, l’interphone a sonné. Au bout du fil, le vigile l'informe qu’un homme se présentant comme un huissier de justice, cherche leur patron. Sans arrière-pensée, il lui demande de monter. Selon le plaignant, quand il lui a ouvert la porte, il a constaté que Amadou T. Joseph Nguirane Bâ avait sa main droite dans sa poche.
A l’en croire, celui-ci lui a demandé s’il travaille là-bas. Avant même de répondre dit-il, il a sorti sa main de sa poche et l'a blessé avec l’arme qu’il dissimulait depuis son arrivée. « Mes cris ont alerté le vigile Ngom. Celui-ci très réactif, est venu nous rejoindre. Il a voulu le maîtriser avec le balai qu’il détenait. Mais, Bâ a pris le dessus sur lui, avant de le blesser à son tour. Il a ensuite pris la fuite », raconte la partie civile. Les propos de Abdoulaye Ndiaye sont confortés par le vigile Pape Demba Ngom.
D’après ce dernier, c’est grâce aux caméras de surveillance, qu'il a été reconnu par leur patron. « En effet, celui-ci nous a renseigné que le prévenu qu’il connaît très bien, ne cesse de proférer des menaces contre lui », a renseigné le plaignant Ngom, qui informe le tribunal que le prévenu, en dehors du couteau, détenait également une arme à feu.
Selon l’avocat des parties civiles, le prévenu est le fils d’un ancien collaborateur de l’expert-comptable M. Dieng. Au décès de son père, qui était en parallèle, commissaire aux comptes pour une entreprise, ce dernier a hérité de l’affaire. Selon la robe noire, pendant 5 ans, l’expert-comptable, pour honorer la mémoire du père du prévenu, reversait à la famille de celui-ci ses honoraires. Amadou T. Joseph Nguirane Bâ, sans raison valable, en voulait à M. Dieng et lui envoyait des courriels pour le menacer de mort. Après l’avoir déclaré coupable par le tribunal, l’avocat des parties civiles a dit solliciter le franc symbolique pour le compte de ses clients, qui sont victimes de coups et blessures volontaires.
La déléguée du procureur de la République qui estime également que les faits sont constants, s’en est rapportée à la sagesse du tribunal, en ce qui concerne la peine. L’avocat de la défense qui réfute les menaces de mort évoquées à la barre, a sollicité une application bienveillante de la loi pour son client, en ce qui concerne le délit de coups et blessures volontaires contre les deux parties civiles.
Au terme de sa plaidoirie, le tribunal, après en avoir délibéré, a reconnu le comparant Amadou T. Joseph Nguirane Bâ, coupable de coups et blessures volontaires. Il a écopé d’une peine d’emprisonnement de trois mois assortis du sursis.