A la fois respecter sa parole et son serment : C’est démissionner ! Par Chérif Ben Amar Ndiaye
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Les réactions jubilatoires prématurées des « apéristes », juste après la publication du projet de loi de Révision de la Constitution et la saisine du Président de l’Assemblée Nationale et du Conseil Constitutionnel, me semblent curieuses mais non dépourvues d’arrière-pensées. N’en déplaise au Président, nous ne nous tairons pas. D’ailleurs, son porte-parole Seydou Gueye affirme que le débat de fond reste plus que jamais ouvert depuis la publication du projet de réforme constitutionnelle. Abdoulaye Wade clignotait à droite pour tourner à gauche. Macky fait pire, il n’actionne pas de clignotant et tourne brusquement soit à gauche soit à droite. C’est pourquoi le débat que je veux susciter sur la problématique de la démission ne me semble pas anachronique. Alors attention, soyons vigilants et prudents !
Un certain nombre de questions se posent et s’imposent dans la démarche plutôt tortueuse de Macky Sall pour en arriver là :
-Pourquoi avoir attendu jusqu’à moins d’un an de la fin de son mandat (si c’est en 2017), pour choisir de faire son référendum ?
-Pourquoi avoir choisi l’itinéraire des Articles 27 ou 51 de la Constitution et non la voie de l’Article 103 sous-titré précisément : Titre XII : De la Révision.
- Pourquoi la cacophonie organisée dans les rangs de son Gouvernement et de son parti, à la fois pour le Oui et pour le Non ?
- Pourquoi ses constitutionnalistes attitrés expliquent que l’avis du Conseil Constitutionnel est une « décision » qui lie le Président de la République ?
Toutes ces questions légitimes et opportunes nous interpellent. Parce que tant que nous ne serons pas délivrés définitivement par la réponse du Conseil Constitutionnel, nous resterons perplexes et sur nos gardes.
Je continuerai à défendre, prenant le risque d’être contredit par le Conseil Constitutionnel, que l’option de la démission va s’imposer à Macky Sall. Comme l’avait fait le Président Senghor, elle reste la meilleure façon conventionnelle de réduire son mandat.
L...
Un certain nombre de questions se posent et s’imposent dans la démarche plutôt tortueuse de Macky Sall pour en arriver là :
-Pourquoi avoir attendu jusqu’à moins d’un an de la fin de son mandat (si c’est en 2017), pour choisir de faire son référendum ?
-Pourquoi avoir choisi l’itinéraire des Articles 27 ou 51 de la Constitution et non la voie de l’Article 103 sous-titré précisément : Titre XII : De la Révision.
- Pourquoi la cacophonie organisée dans les rangs de son Gouvernement et de son parti, à la fois pour le Oui et pour le Non ?
- Pourquoi ses constitutionnalistes attitrés expliquent que l’avis du Conseil Constitutionnel est une « décision » qui lie le Président de la République ?
Toutes ces questions légitimes et opportunes nous interpellent. Parce que tant que nous ne serons pas délivrés définitivement par la réponse du Conseil Constitutionnel, nous resterons perplexes et sur nos gardes.
Je continuerai à défendre, prenant le risque d’être contredit par le Conseil Constitutionnel, que l’option de la démission va s’imposer à Macky Sall. Comme l’avait fait le Président Senghor, elle reste la meilleure façon conventionnelle de réduire son mandat.
L...