«Blue Jasmine»: Woody Allen complètement à l'Ouest
Complètement piquée, cette Jasmine. Qui ne s’appelle pas Jasmine. Sûr que, depuis quarante ans que, contre vents et marées, il fabrique un nouveau film par an, Woody Allen sait mettre en place un personnage et une situation s’il le veut. Et là, il veut. Et propulse telle une roquette siphonnée son héroïne dans le décor, lui aussi brossé en deux plans trois répliques, d’un San Francisco prolétaire, tout aussi inattendu que l’irruption de Kate Blanchett en ex-hyper-richarde de Manhattan brusquement expulsée de sa planète Cartier-Gucci. Читать дальше...