Bernanos n’est plus guère lu aujourd’hui. Sans doute notre époque laïcisée a-t-elle perdu une large part de la culture catholique qui irrigue ses romans et nous les rend en partie étrangers. Des textes d’une étrange saveur, se jouant de la narration, parfois du temps, ou du cadre. La chronologie y est à la fois «majeure et dérisoire, avec des textes qui abondent en marqueurs temporels (le temps d’un éclair, au même moment, tout d’un coup…)», explique Gilles Philippe, professeur ordinaire de linguistique française (Université de Lausanne)... Читать дальше...