Non, les terroristes ne sont pas forcément des malades mentaux
Déséquilibré, fou, malade, fragile, perturbé... les termes d'inspiration psychiatrique qualifiant les terroristes ne manquent pas. Dans un éditorial de la revue médicale BMJ, trois psychiatres tirent la sonnette d'alarme: non seulement il est maladroit d'invoquer le terrorisme lorsqu'un individu se rend coupable d'une flambée soudaine et spontanée de violence, mais il est surtout dangereux d'expliquer automatiquement son geste par une maladie mentale. Comme le rappellent Kamaldeep Bhui, Adrian James et Simon Wessely... Читать дальше...