La campagne présidentielle est-elle plus violente qu'en 2012?
François Fillon a accusé dimanche dernier le gouvernement de "ne pas assurer les conditions d'un exercice serein de la démocratie". Il faisait, entre autres, référence à la perturbation d'un meeting de Marine Le Pen par des opposants au FN. L'idée d'une campagne plus violente que les précédentes est à la fois affaire de perception et d'hostilité grandissante devant la parole publique.