C’est trop facile de se moquer de la passion littéraire de Bruno Le Maire. Voilà tout de même un homme qui, bien que ministre de l’Économie, vient de signer son cinquième roman et n’hésite pas à se réclamer de Kafka et de Thomas Bernhard. À propos de ce dernier, dit-il, « j’apprécie son motif du ressassement que j’ai repris dans quasiment tous mes livres ». D’ailleurs, ajoute-t-il, dans un portrait flatteur de Libération, « ma vie est disciplinée et je me mets à écrire quand me vient une obsession ». Читать дальше...